POLITIQUE
Remise du kit du démobilisé (ph. Pnud).jpg
Les recommandations du Dialogue National, tenu à Bangui du 9 septembre au 27 octobre 2003, avaient retenu comme condition incontournable pour instaurer la réconciliation nationale et le rétablissement d’un environnement favorable au développement humain durable de Centrafrique, du Projet de Réinsertion des ex-combattants et d’Appui aux Communautés (PRAC), initié avec l’appui technique du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la Banque Mondiale, dans le cadre du partenariat entre la République Centrafricaine et le Programme Multi Pays pour la Démobilisation et la Réinsertion (PMDR).
Le Gouvernement centrafricain a fait de ce Projet de Réinsertion des ex-combattants et d’Appui aux Communautés (PRAC) une de ses priorités pour réduire la pauvreté. Cela a été matérialisé par sa lettre de politique générale en matière de défense globale, de démobilisation et de réinsertion socioéconomique des ex-combattants, dans leur communauté d’accueil ou d’origine, afin de contribuer au renforcement de la stabilité à Bangui et à l’intérieur du pays.
Le PRAC n’est qu’un instrument d’exécution du PNUD, qui comporte quatre (4) composantes, notamment le désarmement des ex-combattants et des personnes qui constituent une menace pour la sécurité et la paix civile, la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants dans leur communauté d’origine ou d’accueil, le renforcement des capacités d’accueil et d’acceptation des communautés afin de permettre une réinsertion durable des ex-combattants et la sécurité pour le développement.
Le projet vise, à travers ses activités intégrées et novatrices, des résultats probants dans les zones les plus touchées par le conflit, à savoir l’Ouham, l’Ouham-Pendé, la Kémo, Bangui et ses environs.
Il faut noter que le PRAC avait prévu de démobiliser 7565 ex-combattants.
5 515 sont déjà démobilisés, 2050 restent à démobiliser. 5176 sont dans le processus de réinsertion, 3001 sont complètement réinsérés et 2175 en cours de réinsertion.
Il faut indiquer que le 10 août 2006 jusqu’aujourd’hui, le PRAC a récupéré au total 297 armes tous calibres confondus, 30.728 cartouches et démobilisé 5516 ex-combattants dont 1285 femmes.
Notons que 58,5% des ex combattants totalement réinsérés ont opté pour le petit commerce, 13,5 % pour l’élevage, 11,9 % pour la formation professionnelle et technique, 10,5 % pour l’agriculture et 4,5 % pour la pêche, tandis que 1,1% ont choisi la formation scolaire et universitaire.
Le Gouvernement centrafricain a fait de ce Projet de Réinsertion des ex-combattants et d’Appui aux Communautés (PRAC) une de ses priorités pour réduire la pauvreté. Cela a été matérialisé par sa lettre de politique générale en matière de défense globale, de démobilisation et de réinsertion socioéconomique des ex-combattants, dans leur communauté d’accueil ou d’origine, afin de contribuer au renforcement de la stabilité à Bangui et à l’intérieur du pays.
Le PRAC n’est qu’un instrument d’exécution du PNUD, qui comporte quatre (4) composantes, notamment le désarmement des ex-combattants et des personnes qui constituent une menace pour la sécurité et la paix civile, la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants dans leur communauté d’origine ou d’accueil, le renforcement des capacités d’accueil et d’acceptation des communautés afin de permettre une réinsertion durable des ex-combattants et la sécurité pour le développement.
Le projet vise, à travers ses activités intégrées et novatrices, des résultats probants dans les zones les plus touchées par le conflit, à savoir l’Ouham, l’Ouham-Pendé, la Kémo, Bangui et ses environs.
Il faut noter que le PRAC avait prévu de démobiliser 7565 ex-combattants.
5 515 sont déjà démobilisés, 2050 restent à démobiliser. 5176 sont dans le processus de réinsertion, 3001 sont complètement réinsérés et 2175 en cours de réinsertion.
Il faut indiquer que le 10 août 2006 jusqu’aujourd’hui, le PRAC a récupéré au total 297 armes tous calibres confondus, 30.728 cartouches et démobilisé 5516 ex-combattants dont 1285 femmes.
Notons que 58,5% des ex combattants totalement réinsérés ont opté pour le petit commerce, 13,5 % pour l’élevage, 11,9 % pour la formation professionnelle et technique, 10,5 % pour l’agriculture et 4,5 % pour la pêche, tandis que 1,1% ont choisi la formation scolaire et universitaire.
action des démobilisés sur le terrain (ph. Yaka Maïde, Acap).
DES EX-COMBATTANTS QUI OSENT
Les actions des ex-combattants réinsérés deviennent de plus en plus visibles ; exemples d’un atelier de sérigraphie installé au quartier Gobongo, dans le 8ème Arrondissement de Bangui, par M. Mbaïkoua Youssouf.
Messieurs Touadéré, Gonendji et Atime, sont tous des ex-combattants réinsérés qui ont opté pour l’élevage de porcs. Leur réinsertion durable semble être sur la bonne voie. Toutefois, ils ne sont pas à l’abri des facteurs conjoncturels qui affectent toute entreprise. Leurs expériences peuvent servir d’exemples pour les autres ex-combattants.
Messieurs Touadéré, Gonendji et Atime, sont tous des ex-combattants réinsérés qui ont opté pour l’élevage de porcs. Leur réinsertion durable semble être sur la bonne voie. Toutefois, ils ne sont pas à l’abri des facteurs conjoncturels qui affectent toute entreprise. Leurs expériences peuvent servir d’exemples pour les autres ex-combattants.
