POLITIQUE
Une vendeuse d’arachides sillonnant les échoppes et les débits de boissons de la capitale (Ph. Yaka Maïde/Acap)
Sandra est une jeune fille âgée de seize ans. Elle est orpheline de père et sa vieille maman est une cultivatrice qui habite le quartier Galabadja II, à Bangui.
Portant un plateau d’arachides cuites sur la tête, Sandra sillonne les quartiers et les caves (débits de boissons) de la capitale.
Elle témoigne que généralement, elle achète les arachides pour 1000 Fcfa, les vend et récupère un bénéfice de 500 Fcfa.
« Ce commerce me procure de l’argent qui me servira à préparer ma prochaine rentrée scolaire », a précisé Sandra.
Quant à Bénédicte, 35 ans, elle vit avec ses 3 orphelins au quartier Miskine dans le 5ème arrondissement de Bangui. Elle aussi vend des cacahuètes à base d’arachides. Elle signale que ce petit commerce lui rapporte de l’argent car cela lui fait 100% de bénéfice. Les cacahuètes à base d’arachides se vendent dans de petits emballages au prix de 25 Fcfa l’unité.
Il faut noter qu’à Bangui, pendant les périodes de « vache maigre », une bonne ménagère peut, avec 1000 Fcfa, se procurer des feuilles de manioc, un peu de pâte d’arachides et offrir un repas nécessaire à sa famille.
« Même chez-moi, mon plat préféré c’est la sauce à base de la pâte d’arachides, ajoutée un peu de champignons et des crevettes d’eau douce », a déclaré Bénédicte, précisant que pour elle, c’est le plat le plus appétissant et le moins coûteux.
Marguerite est cultivatrice avec un mari à la retraite et sept enfants à sa « charge ». Elle déclare qu’elle récolte à la fin de la saison au moins une dizaine de sacs d’arachides, 50 kgs par sac, qu’elle vend sur le marché. « Les revenus de la vente me permettent de payer une partie du loyer et de m’occuper également du quotidien de mes enfants », confie-t-elle.
Joseph est cultivateur et réside à Paoua, à 499 kms au Nord de Bangui. Père de 6 enfants, il raconte qu’il a commencé la culture d’arachides depuis plus d’une dizaine d’années. Et c’est grâce au fruit de cette culture qu’il a pu construire sa maison et s’occuper davantage de sa famille.
Il précise que dans sa région, le prix d’une cuvette d’arachides varie entre 2000 à 5000 Fcfa, selon les périodes.
Joseph rappelle que les cultivateurs d’arachides éprouvent d’énormes difficultés, notamment la présence de mauvaises herbes qui empêchent l’accroissement des arachides et la bonne productivité, sans oublier la pluviométrie qui se fait un peu rare dans la région nord de la République Centrafricaine où se cultive en abondance des arachides.
En Centrafrique, la culture d’arachides est propice dans les régions de la Ouaka, de l’Ouham-Pendé, de l’Ouham, de la Nana-Gribizi, et du M’bomou. Certains disent que la consommation abusive d’arachides entraînera la stérilité. Cela n’est pas démontré car la région de l’Ouham Pendé dont l’arachide est beaucoup consommée à un fort taux de natalité.
Russel Ngaba, infirmier et nutritionniste de son état a déclaré que « l’arachide fait partie des aliments d’origine végétale qui contient 27% de protéine et 45% de lipide ». Il conseille qu’il faut « relever son autoconsommation sur le plan national et la récupération des tourteaux des huileries très riches en protéine pour la fabrication des aliments de sevrage ».
On peut conserver les arachides à l’état coques sèches. Sa consommation peut être crue, grillée, cuite, préparée avec de la bouillie, on peut mettre sa pâte dans la sauce pour les plats quotidiens.
L’apport nutritif de l’arachide dans l’organisme humain est important. C’est un aliment riche en lipides procurant plein d’énergie sous un faible volume (9kcal /g), des vitamines liposolubles, ADK et les acides gras qui entrent dans la composition des membranes cellulaires et la synthèse des glandes.
La production mondiale d’arachide non décortiquées s’est élevée à 36 millions de tonnes en 2003, (source FAO) dont deux pays, la Chine et Inde, représentent 59%.
Portant un plateau d’arachides cuites sur la tête, Sandra sillonne les quartiers et les caves (débits de boissons) de la capitale.
Elle témoigne que généralement, elle achète les arachides pour 1000 Fcfa, les vend et récupère un bénéfice de 500 Fcfa.
« Ce commerce me procure de l’argent qui me servira à préparer ma prochaine rentrée scolaire », a précisé Sandra.
Quant à Bénédicte, 35 ans, elle vit avec ses 3 orphelins au quartier Miskine dans le 5ème arrondissement de Bangui. Elle aussi vend des cacahuètes à base d’arachides. Elle signale que ce petit commerce lui rapporte de l’argent car cela lui fait 100% de bénéfice. Les cacahuètes à base d’arachides se vendent dans de petits emballages au prix de 25 Fcfa l’unité.
Il faut noter qu’à Bangui, pendant les périodes de « vache maigre », une bonne ménagère peut, avec 1000 Fcfa, se procurer des feuilles de manioc, un peu de pâte d’arachides et offrir un repas nécessaire à sa famille.
« Même chez-moi, mon plat préféré c’est la sauce à base de la pâte d’arachides, ajoutée un peu de champignons et des crevettes d’eau douce », a déclaré Bénédicte, précisant que pour elle, c’est le plat le plus appétissant et le moins coûteux.
Marguerite est cultivatrice avec un mari à la retraite et sept enfants à sa « charge ». Elle déclare qu’elle récolte à la fin de la saison au moins une dizaine de sacs d’arachides, 50 kgs par sac, qu’elle vend sur le marché. « Les revenus de la vente me permettent de payer une partie du loyer et de m’occuper également du quotidien de mes enfants », confie-t-elle.
Joseph est cultivateur et réside à Paoua, à 499 kms au Nord de Bangui. Père de 6 enfants, il raconte qu’il a commencé la culture d’arachides depuis plus d’une dizaine d’années. Et c’est grâce au fruit de cette culture qu’il a pu construire sa maison et s’occuper davantage de sa famille.
Il précise que dans sa région, le prix d’une cuvette d’arachides varie entre 2000 à 5000 Fcfa, selon les périodes.
Joseph rappelle que les cultivateurs d’arachides éprouvent d’énormes difficultés, notamment la présence de mauvaises herbes qui empêchent l’accroissement des arachides et la bonne productivité, sans oublier la pluviométrie qui se fait un peu rare dans la région nord de la République Centrafricaine où se cultive en abondance des arachides.
En Centrafrique, la culture d’arachides est propice dans les régions de la Ouaka, de l’Ouham-Pendé, de l’Ouham, de la Nana-Gribizi, et du M’bomou. Certains disent que la consommation abusive d’arachides entraînera la stérilité. Cela n’est pas démontré car la région de l’Ouham Pendé dont l’arachide est beaucoup consommée à un fort taux de natalité.
Russel Ngaba, infirmier et nutritionniste de son état a déclaré que « l’arachide fait partie des aliments d’origine végétale qui contient 27% de protéine et 45% de lipide ». Il conseille qu’il faut « relever son autoconsommation sur le plan national et la récupération des tourteaux des huileries très riches en protéine pour la fabrication des aliments de sevrage ».
On peut conserver les arachides à l’état coques sèches. Sa consommation peut être crue, grillée, cuite, préparée avec de la bouillie, on peut mettre sa pâte dans la sauce pour les plats quotidiens.
L’apport nutritif de l’arachide dans l’organisme humain est important. C’est un aliment riche en lipides procurant plein d’énergie sous un faible volume (9kcal /g), des vitamines liposolubles, ADK et les acides gras qui entrent dans la composition des membranes cellulaires et la synthèse des glandes.
La production mondiale d’arachide non décortiquées s’est élevée à 36 millions de tonnes en 2003, (source FAO) dont deux pays, la Chine et Inde, représentent 59%.
