M. Honoré Tchetcharé a souligné que la situation est préoccupante pour le gouvernement car le prix réel à la pompe a augmenté considérablement, pour le mois de mai 2008, obligeant l’Etat à débourser 921.488.343 F CFA pour subventionner l’écart de la consommation du carburant.
Le prix de brent a atteint ce mois son sommet le plus élevé de l’histoire (127,00 $), a-t-il indiqué, ajoutant que les causes de l’augmentation sont notamment l’effet du dollar faible qui propulse le Brent, la forte demande de la Chine et de l’Inde, les tensions géopolitiques (Venezuela, Nigéria, le moyen Orient, l'Iran, l'Irak) ainsi que l’insuffisance des investissement dans la production.
« Aujourd’hui, exceptionnellement pour l’intérêt de la nation, on ne donne qu'une petite quantité à la Défense nationale », a –t-il précisé.
Selon lui, « la Banque Mondiale et le FMI ont exigé qu'avant la fin de l’année 2008, nous devons augmenter deux fois le prix à la pompe et l’année suivante, nous devons ajuster de telle manière qu’on atteigne le prix réel à la pompe ».
Il a par ailleurs rappelé que dans les années 90 la République Centrafricaine disposait de 300 entreprises contre 80 aujourd'hui suite aux mutineries enregistrées au sein de l'armée. "Vous devez comprendre que l'assiette fiscale de l'Etat a été rétrécie", a-t-il conclu.
Le prix de brent a atteint ce mois son sommet le plus élevé de l’histoire (127,00 $), a-t-il indiqué, ajoutant que les causes de l’augmentation sont notamment l’effet du dollar faible qui propulse le Brent, la forte demande de la Chine et de l’Inde, les tensions géopolitiques (Venezuela, Nigéria, le moyen Orient, l'Iran, l'Irak) ainsi que l’insuffisance des investissement dans la production.
« Aujourd’hui, exceptionnellement pour l’intérêt de la nation, on ne donne qu'une petite quantité à la Défense nationale », a –t-il précisé.
Selon lui, « la Banque Mondiale et le FMI ont exigé qu'avant la fin de l’année 2008, nous devons augmenter deux fois le prix à la pompe et l’année suivante, nous devons ajuster de telle manière qu’on atteigne le prix réel à la pompe ».
Il a par ailleurs rappelé que dans les années 90 la République Centrafricaine disposait de 300 entreprises contre 80 aujourd'hui suite aux mutineries enregistrées au sein de l'armée. "Vous devez comprendre que l'assiette fiscale de l'Etat a été rétrécie", a-t-il conclu.