POLITIQUE
Il s’agit, selon Georgette Dacko, membre de la famille Dacko, « d’honorer la mémoire de l’illustre homme d’Etat et source d’inspiration pour la conduite de la République Centrafricaine ».
La paternité de l’édification d’un mausolée de onze pieds avec une toiture de voûte surmontée d’un crucifix à la mémoire de M. David Dacko a été attribuée au Chef de l’Etat de la Transition, M. Michel Djotodia Am Nondroko, qui a entièrement supporté les frais de la réalisation de l’ouvrage. D’après certaines sources, M. Michel Djotodia Am Nondroko a agi ainsi en reconnaissance à M. David Dacko, Président du parti dénommé Mouvement pour la Démocratie et le Développement (MDD), dont lui Djotodia fut l’un des militants et experts.
Le Président en exercice du MDD, M. Louis Papéniah, bien que vantant les mérites de l’idéologie de M. David Dacko, premier Président de la République Centrafricaine indépendante, a cependant déploré que depuis le déclanchement du mouvement de la Coalition Séléka, la République Centrafricaine traverse une crise grave jamais connue.
Pour étayer son argumentation, M. Louis Papéniah a fait allusion à l’insécurité généralisée ayant occasionné la mort de 400 à 3.000 personnes selon les sources ; une crise humanitaire qui est la cause de la misère d’environ 1.600 millions de personnes ; une crise sociale aigue caractérisées par les déplacés internes, les réfugiés ainsi qu’une crise économique dominée par la baisse drastique des recettes publiques, estimée dans l’ordre de moins 20%.
Prescrivant les réponses, M. Louis Papéniah a préconisé le dialogue inter-centrafricain, comme David Dacko l’avait fait en 1980, avec le séminaire de réconciliation nationale, où l’application à la lettre des accords de Libreville.
Le maire de la Commune de Mbata, pour ce qui le concerne, a mis l’accent sur les aspects sociaux de sa circonscription, notamment l’absence des enseignants et un personnel soignant qualifié dans les écoles ainsi que les centres de santé de sa commune, l’absence d’un réseau téléphonique et également l’insuffisance des effectifs des militaires pour assurer la sécurité à ses 38.680 habitants, en proie aux actes de provocation de toute sorte.
L’un des vœux les plus ardents du maire de la Commune de Mbata est que les militants s’accordent sur toutes les initiatives à mettre en œuvre.
Il est important de rappeler que M. David Dacko est né le 24 mars 1930 à Bouchia, un village situé entre M’Baïki et Mongoumba dans la préfecture de la Lobaye. Après ses études à l’école régionale de M’Baïki puis à l’Ecole primaire supérieure de Bambari dans la Ouaka, M. David Dacko a été admis à l’école des cadres supérieurs de l’Afrique Equatoriale Française (AEF) de Brazzaville. Il en est sorti avec un diplôme d’instituteur.
Sur le plan politique, David Dacko a été successivement député, membre du Conseil du gouvernement puis Ministre de l’Intérieur dans le premier gouvernement formé par Barthélemy Boganda.
Après la mort de Barthélemy Boganda en 1959, David Dacko a été élu Président du conseil puis premier président de la République Centrafricaine indépendante jusque dans la nuit de la Saint Sylvestre, où il a été démis par le coup d’Etat de Jean-Bedel Bokassa. Puis, il est revenu au pouvoir en septembre 1979, en reversant son tombeur de 1966. Une fois de plus, en 1981, David Dacko a remis le pouvoir à l’armée, dirigée par André Kolingba.
Terrassé par la maladie, David Dacko est décédé le 20 novembre 2003.
La paternité de l’édification d’un mausolée de onze pieds avec une toiture de voûte surmontée d’un crucifix à la mémoire de M. David Dacko a été attribuée au Chef de l’Etat de la Transition, M. Michel Djotodia Am Nondroko, qui a entièrement supporté les frais de la réalisation de l’ouvrage. D’après certaines sources, M. Michel Djotodia Am Nondroko a agi ainsi en reconnaissance à M. David Dacko, Président du parti dénommé Mouvement pour la Démocratie et le Développement (MDD), dont lui Djotodia fut l’un des militants et experts.
Le Président en exercice du MDD, M. Louis Papéniah, bien que vantant les mérites de l’idéologie de M. David Dacko, premier Président de la République Centrafricaine indépendante, a cependant déploré que depuis le déclanchement du mouvement de la Coalition Séléka, la République Centrafricaine traverse une crise grave jamais connue.
Pour étayer son argumentation, M. Louis Papéniah a fait allusion à l’insécurité généralisée ayant occasionné la mort de 400 à 3.000 personnes selon les sources ; une crise humanitaire qui est la cause de la misère d’environ 1.600 millions de personnes ; une crise sociale aigue caractérisées par les déplacés internes, les réfugiés ainsi qu’une crise économique dominée par la baisse drastique des recettes publiques, estimée dans l’ordre de moins 20%.
Prescrivant les réponses, M. Louis Papéniah a préconisé le dialogue inter-centrafricain, comme David Dacko l’avait fait en 1980, avec le séminaire de réconciliation nationale, où l’application à la lettre des accords de Libreville.
Le maire de la Commune de Mbata, pour ce qui le concerne, a mis l’accent sur les aspects sociaux de sa circonscription, notamment l’absence des enseignants et un personnel soignant qualifié dans les écoles ainsi que les centres de santé de sa commune, l’absence d’un réseau téléphonique et également l’insuffisance des effectifs des militaires pour assurer la sécurité à ses 38.680 habitants, en proie aux actes de provocation de toute sorte.
L’un des vœux les plus ardents du maire de la Commune de Mbata est que les militants s’accordent sur toutes les initiatives à mettre en œuvre.
Il est important de rappeler que M. David Dacko est né le 24 mars 1930 à Bouchia, un village situé entre M’Baïki et Mongoumba dans la préfecture de la Lobaye. Après ses études à l’école régionale de M’Baïki puis à l’Ecole primaire supérieure de Bambari dans la Ouaka, M. David Dacko a été admis à l’école des cadres supérieurs de l’Afrique Equatoriale Française (AEF) de Brazzaville. Il en est sorti avec un diplôme d’instituteur.
Sur le plan politique, David Dacko a été successivement député, membre du Conseil du gouvernement puis Ministre de l’Intérieur dans le premier gouvernement formé par Barthélemy Boganda.
Après la mort de Barthélemy Boganda en 1959, David Dacko a été élu Président du conseil puis premier président de la République Centrafricaine indépendante jusque dans la nuit de la Saint Sylvestre, où il a été démis par le coup d’Etat de Jean-Bedel Bokassa. Puis, il est revenu au pouvoir en septembre 1979, en reversant son tombeur de 1966. Une fois de plus, en 1981, David Dacko a remis le pouvoir à l’armée, dirigée par André Kolingba.
Terrassé par la maladie, David Dacko est décédé le 20 novembre 2003.
