POLITIQUE
Cette rencontre, dont l’initiative provient du Conseiller national de Transition, M. Nicaise Karnou Samedy, est de permettre aux retraités d’exprimer de vive voix au Chef de l’Etat de la Transition les problèmes auxquels ils sont confrontés et de scruter les voies et moyens pour trouver une solution idoine devant permettre de régler fondamentalement les questions liées aux arriérés de pensions.
Selon M. Eugène Dédé Sombo, fonctionnaire de l’Education nationale à la retraite, les problèmes des retraités comprennent les arriérés de pensions élevés à quatre trimestres ; l’arrérage ou les fonds destinés au retraité de s’installer dès que la décision de la retraite ait été prise et qui n’ont jamais versés ; le déblocage total des avancements sur les salaires ; le non apurement total des fonds destinés au programme du Départ Volontaire Assistés (DVA) ; enfin, l’absence d’une caisse autonome de pension.
D’après les données chiffrées du Ministre Bounandélé Koumba, intervenant en lieu et place de son collègue des Finances et du Budget, « les pensions trimestrielles s’élèvent à 1,6 milliards de francs CFA. Pour les quatre trimestres constituant les arriérés, il faut 6,4 milliards de francs CFA ».
Cependant, a regretté le Ministre Bounandélé Koumba, les temps sont si durs que le gouvernement est en train de s’atteler à la réorganisation des services des impôts et des services des douanes en vue d’améliorer les recettes publiques.
Enfin, il a fait savoir qu’une caisse autonome des pensions devrait être alimentée par les 6% de retenus sur les salaires. Malheureusement, a-t-il déploré, ces retenus sont versées au Trésor public et servent à d’autres fins.
Les retraités ont fait savoir qu’en accumulant les arriérés de pensions, ils ne peuvent plus subvenir aux besoins vitaux de leurs familles, qu’il s’agisse de la nourriture, de la santé, de La scolarité des enfants, etc. Ils se sont appesantis sur les nombreux cas de décès dus à leur situation d’extrême indigence.
Selon M. Eugène Dédé Sombo, fonctionnaire de l’Education nationale à la retraite, les problèmes des retraités comprennent les arriérés de pensions élevés à quatre trimestres ; l’arrérage ou les fonds destinés au retraité de s’installer dès que la décision de la retraite ait été prise et qui n’ont jamais versés ; le déblocage total des avancements sur les salaires ; le non apurement total des fonds destinés au programme du Départ Volontaire Assistés (DVA) ; enfin, l’absence d’une caisse autonome de pension.
D’après les données chiffrées du Ministre Bounandélé Koumba, intervenant en lieu et place de son collègue des Finances et du Budget, « les pensions trimestrielles s’élèvent à 1,6 milliards de francs CFA. Pour les quatre trimestres constituant les arriérés, il faut 6,4 milliards de francs CFA ».
Cependant, a regretté le Ministre Bounandélé Koumba, les temps sont si durs que le gouvernement est en train de s’atteler à la réorganisation des services des impôts et des services des douanes en vue d’améliorer les recettes publiques.
Enfin, il a fait savoir qu’une caisse autonome des pensions devrait être alimentée par les 6% de retenus sur les salaires. Malheureusement, a-t-il déploré, ces retenus sont versées au Trésor public et servent à d’autres fins.
Les retraités ont fait savoir qu’en accumulant les arriérés de pensions, ils ne peuvent plus subvenir aux besoins vitaux de leurs familles, qu’il s’agisse de la nourriture, de la santé, de La scolarité des enfants, etc. Ils se sont appesantis sur les nombreux cas de décès dus à leur situation d’extrême indigence.
