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AGENCE CENTRAFRIQUE DE PRESSE "AGENCE DE L'UNITE NATIONALE"- République Centrafricaine, Bangui
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AGENCE CENTRAFRICAINE DE PRESSE
 
     

M. Guy Simplice Kodégué réfute la thèse des groupes d’autodéfense et accuse des mercenaires dans l’attaque de Bouar

Bangui, 31 Oct. (ACAP) - Le Porte parole de la Présidence de la République, M. Guy Simplice Kodégué, a réfuté la thèse des groupes d’autodéfense pour avouer que les groupes qui ont agi à Bouar le 26 octobre dernier sont des mercenaires, censés être traités comme tel par les Forces de Défense et de Sécurité, lors d’une conférence de presse, mardi, 29 octobre 2013, à Bangui.



L’objectif de cette conférence de presse est de donner à l’opinion publique la compréhension des évènements de Bouar dans la Préfecture de la Nana Mambéré, à l’ouest de Bangui, que Kodégué considère comme étant un des axes poumon de la Centrafrique, par la Présidence de la République.
 
En effet, la ville de Bouar, localité située à l’ouest de Bangui, sur le corridor qui mène au port de Douala au Cameroun, a fait l’objet d’une attaque à l’arme lourde par des éléments non identifiés mais estimés à plus d’un millier de combattants soupçonnés par le Présidence de la République comme étant de hommes à la solde de François Bozizé.
 
« Une équipe de mille personnes bien coordonnées, des anciens éléments de la garde prétorienne de l’ancien Président François Bozizé, lourdement armés, et intervenant en quatre colonnes, ont converger vers Bouar en tentant de s’emparer de l’aérodrome de la ville aux fins de recevoir de l’aide militaire de l’extérieur et lancer l’assaut sur Bangui », a déclaré M. Guy Simplice Kodégué.
 
En dépit de l’intensité des combats, le porte-parole de la Présidence de la République a fait état de « cinq militaires loyalistes tués, aucune victime civile et les ennemis mis en déroute ».
 
Des brassards de couleur verte et des lettres brandis comme preuve par M. Kodégué auraient été récupérés après les combats autour de l’aéroport de Bouar.
 
En définitive, pour M. Guy Simplice Kodégué, les évènements de Bouar ont mis à mal les efforts des partenaires de la sous région et de la communauté internationale visant à rétablir la paix, la sécurité et l’Etat de droit en République Centrafricaine.

Jeudi 31 Octobre 2013
Alain-Patrick MAMADOU / ACAP

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