L’objectif de cette rencontre est de faire constater la bonne foi des musulmans à respecter les consignes du gouvernement.
Quelques jours plutôt, a signalé Mme Marie-Annick Service, les musulmans, fatigués de leurs conditions d’existence, avaient chargé plus d’une quarantaine de camions dans le souci de quitter la capitale et se déporter dans les villes situées au centre et au nord de la République Centrafricaine. Informé donc de cette intention, le gouvernement est intervenu pour décommander le voyage.
Les musulmans déplorent leurs conditions d’existence, dominées par trois faits, à savoir : un régime alimentaire unique dominé par le riz et l’huile offert par les organisations humanitaires ; leur incapacité désormais à se mouvoir en dehors de la mosquée suite à l’insécurité persistante ; enfin, l’inopérationnalité des succursales des banques qui sont implantées dans leur secteur, ce qui ne leur permet pas d’accéder aux fonds qu’ils ont placés en banque, etc.
Certains musulmans ont même décrié la destruction de leurs fortunes, à commencer par les maisons d’habitation ou de commerce et le fait de leur coller l’étiquette d’étranger, pour les contraindre à quitter le pays.
La délégation musulmane venue échanger avec les journalistes était composée du Conseiller National de Transition, Mahamat Abdoulaye Saïd ; du Coordonateur des déplacées internes de la mosquée centrale de Bangui, Djarsoul Abdou Nébé ; du délégué des ressortissants de Boda, Boubakar Abdoulaye ; du porte-parole des musulmans, Ibrahim Paulin.
Quelques jours plutôt, a signalé Mme Marie-Annick Service, les musulmans, fatigués de leurs conditions d’existence, avaient chargé plus d’une quarantaine de camions dans le souci de quitter la capitale et se déporter dans les villes situées au centre et au nord de la République Centrafricaine. Informé donc de cette intention, le gouvernement est intervenu pour décommander le voyage.
Les musulmans déplorent leurs conditions d’existence, dominées par trois faits, à savoir : un régime alimentaire unique dominé par le riz et l’huile offert par les organisations humanitaires ; leur incapacité désormais à se mouvoir en dehors de la mosquée suite à l’insécurité persistante ; enfin, l’inopérationnalité des succursales des banques qui sont implantées dans leur secteur, ce qui ne leur permet pas d’accéder aux fonds qu’ils ont placés en banque, etc.
Certains musulmans ont même décrié la destruction de leurs fortunes, à commencer par les maisons d’habitation ou de commerce et le fait de leur coller l’étiquette d’étranger, pour les contraindre à quitter le pays.
La délégation musulmane venue échanger avec les journalistes était composée du Conseiller National de Transition, Mahamat Abdoulaye Saïd ; du Coordonateur des déplacées internes de la mosquée centrale de Bangui, Djarsoul Abdou Nébé ; du délégué des ressortissants de Boda, Boubakar Abdoulaye ; du porte-parole des musulmans, Ibrahim Paulin.