POLITIQUE
Cette volte-face des Séléka a pour objectif de mettre la pression sur le Président François Bozizé, afin qu’il examine au plus vite leurs revendications.
Les membres du Gouvernement d’Union Nationale retenus à Sibut sont : Michel Am Nondroko Djotodjia, Premier Vice-premier ministre et Ministre de la Défense nationale ; Mohamed Moussa Daffhane, Ministre des Eaux, Forets, Chasse et Pêche ; Herbert Djono Ahaba, Ministre de la Géologie, de la recherche minière et de l’Hydraulique ; Christophe Gazam Betty, Ministre de la Communication et Amalas Amias Aroune, Ministre du Commerce et de l’Industrie.
Les revendications des Séléka portent sur onze points, à savoir ; entre autres : l’application à la lettre des accords de Libreville (1) ; le rapatriement des troupes sud-africaines (2), la libre circulation des personnes entre la zone sous contrôle de Séléka et celle sous-contrôle du gouvernement (3) ; la nomination de dix représentants des Séléka au gouvernement d’union nationale (4) ; la dissolution de la milice Antibalaka basée à Damara (5), la libération des prisonniers politiques (6), l’indemnisation des anciens libérateurs (7) ; l’incorporation de 1.000 éléments de la Séléka dans l’armée tout en prenant en considération les grades acquis dans la rébellion (8).
Toujours selon les observations des combattants Séléka, les propos du Président de la République François Bozizé le 15 mars 2013 au stade 20.000 places ainsi que celui du Ministre Abakar Sabone ont été pour eux incendiaires et insupportables.
Les combattants de la Séléka ont martelé que le Président François Bozizé a trois jours pour répondre à leurs préoccupations.
Au départ de la mission conduite à Sibut par le Général Noël Léonard Essongo, représentant personnel du Président congolais Sassou Nguesso, médiateur dans la crise centrafricaine, accompagné par les représentants du Bureau Intégré des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA), du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et de la presse, il a été question d’auditionner les combattants de la Séléka afin de recueillir leurs préoccupations quant au processus du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) devant aboutir à la paix durable en République Centrafricaine.
Le général Essongo faisait également remarquer que l’application de la mise en œuvre de l’accord de Libreville avait du plomb dans l’aile.
De son côté, le Ministre de la Défense nationale a estimé qu’il joue au figurant à ce poste, au regard de ses surprises lorsque les textes officiels sont rendus publics.
Dans la présentation du Général Noël Léonard Essongo, il ressort qu’il n’avait pas été choisi par hasard. Il s’agit effectivement d’un citoyen congolais, militaire de surcroît, qui a grandi à Bambari dans la Préfecture de la Ouaka et qui a une parfaite connaissance du Sango, l’une des langues officielles en République Centrafricaine.
Les membres du Gouvernement d’Union Nationale retenus à Sibut sont : Michel Am Nondroko Djotodjia, Premier Vice-premier ministre et Ministre de la Défense nationale ; Mohamed Moussa Daffhane, Ministre des Eaux, Forets, Chasse et Pêche ; Herbert Djono Ahaba, Ministre de la Géologie, de la recherche minière et de l’Hydraulique ; Christophe Gazam Betty, Ministre de la Communication et Amalas Amias Aroune, Ministre du Commerce et de l’Industrie.
Les revendications des Séléka portent sur onze points, à savoir ; entre autres : l’application à la lettre des accords de Libreville (1) ; le rapatriement des troupes sud-africaines (2), la libre circulation des personnes entre la zone sous contrôle de Séléka et celle sous-contrôle du gouvernement (3) ; la nomination de dix représentants des Séléka au gouvernement d’union nationale (4) ; la dissolution de la milice Antibalaka basée à Damara (5), la libération des prisonniers politiques (6), l’indemnisation des anciens libérateurs (7) ; l’incorporation de 1.000 éléments de la Séléka dans l’armée tout en prenant en considération les grades acquis dans la rébellion (8).
Toujours selon les observations des combattants Séléka, les propos du Président de la République François Bozizé le 15 mars 2013 au stade 20.000 places ainsi que celui du Ministre Abakar Sabone ont été pour eux incendiaires et insupportables.
Les combattants de la Séléka ont martelé que le Président François Bozizé a trois jours pour répondre à leurs préoccupations.
Au départ de la mission conduite à Sibut par le Général Noël Léonard Essongo, représentant personnel du Président congolais Sassou Nguesso, médiateur dans la crise centrafricaine, accompagné par les représentants du Bureau Intégré des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA), du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et de la presse, il a été question d’auditionner les combattants de la Séléka afin de recueillir leurs préoccupations quant au processus du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) devant aboutir à la paix durable en République Centrafricaine.
Le général Essongo faisait également remarquer que l’application de la mise en œuvre de l’accord de Libreville avait du plomb dans l’aile.
De son côté, le Ministre de la Défense nationale a estimé qu’il joue au figurant à ce poste, au regard de ses surprises lorsque les textes officiels sont rendus publics.
Dans la présentation du Général Noël Léonard Essongo, il ressort qu’il n’avait pas été choisi par hasard. Il s’agit effectivement d’un citoyen congolais, militaire de surcroît, qui a grandi à Bambari dans la Préfecture de la Ouaka et qui a une parfaite connaissance du Sango, l’une des langues officielles en République Centrafricaine.
