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AGENCE CENTRAFRICAINE DE PRESSE
 
     

Les médias centrafricains ont vingt ans de retard selon un expert de l’Unesco

Bangui, Centrafrique (ACAP)- Les médias centrafricains ont une vingtaine d’années de retard sur leurs homologues du Burkina Faso, a estimé dimanche à Bangui, le président du Conseil supérieur de la Communication du Burkina Faso, M. Luc Adolphe Tiao, qui achevait une mission d’évaluation de la presse centrafricaine à la demande de l’Unesco.



«Il est « incompréhensible que, après 17h, il est impossible de capter Radio Centrafrique à quelques kilomètres de Bangui » et que « Faute d’imprimerie, il n’est pas possible de sortir un vrai journal », a déclaré M. Tiao, qui s’est dit favorable à un cadre juridique accordant plus d’autonomie aux médias pour remédier à cette situation.

« Quand on parle de service public aujourd’hui, c’est une exigence de la démocratie parce que nous ne sommes plus dans les années 80 où les médias étaient perçus comme des instruments de propagande et d’information des gouvernements », a-t-il déclaré, lors d’une séance de restitution au ministère de la Communication, en présence du directeur régional de l’Unesco pour l’Afrique Centrale, M. Bernard Adjadj.

Evoquant les conseils et recommandations qu’il s’apprête à soumettre aux autorités centrafricaines, M. Tiao, qui s’adressait au ministre centrafricain de la Communication, M. Abdou Karim Meckassoua, a souligné qu’« il s’agira essentiellement de décisions politiques : c’est de savoir si vous voulez vous inscrire définitivement dans le 21ème siècle ou vous voulez rester en arrière ».

Abordant les ennuis judiciaires du président des éditeurs de la presse privée, Michel Alkhaly Ngady, en détention suite à une plainte du Haut Conseil de la Communication, le président de l’instance de régulation des médias burkinabè a plaidé pour plus de tolérance vis-à-vis des journalistes, indiquant n’être intransigeant que « lorsque des journalistes, sciemment, mettent en cause l’unité nationale par des articles qui divisent la société ».

« Je viens d’un pays où on sait ce que coûte la liberté de la presse, nous avons un journaliste qui a perdu sa vie dans des conditions tragiques et nous en sommes encore aujourd’hui traumatisés et je ne souhaiterais pas qu’un autre pays connaisse la même situation. Que cette situation ne se répète plus jamais, nulle part en Afrique », a-t-il conclu.



Lundi 2 Avril 2007
ACAP

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