Le coordonnateur du mouvement anti-balaka, Patrice Edouard Ngaïssona annonce la transformation du mouvement anti-balaka en une organisation politique dénommée Parti Centrafricain de l’Unité et du Développement (PCUD)

« A partir d’aujourd’hui, aucun membre des anti-balaka ne doit faire usage de ses armes, pour quelque raison que ce soit. Nos armes doivent êtres enterrées », a déclaré en substance l’ancien ministre de la jeunesse du général François Bozizé et coordonnateur de la milice.
 
Le Président du PCUD, Patrice Edouard Ngaïssona a formulé des revendications de son organisation politique à l’endroit du gouvernement de transition notamment la libération des anti-balaka à la prison de Ngaragba ; la reconduction des salaires des Forces Armées Centrafricaines  (FACA) impliquées dans la milice anti-balaka ;  la prise en compte de tous les éléments des anti-balaka dans le processus du Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR) enfin le limogeage sans condition dans les structures de l’Etat, des membres du mouvement des anti-balaka qui brillent par leur désobéissance vis-à-vis des décisions des responsables de ce mouvement.
 
S’adressant aux ex-séléka, le Président du Parti Centrafricain de l’Unité et du Développement (PCUD), Patrice Edouard Ngaïssona a déclaré que l’heure n’est plus à la division, "nous sommes condamnés à vivre ensemble dans ce pays, très cher à Barthelemy Boganda, père de tous les centrafricains’’.
 
Saisissant cette opportunité, le Président Patrice Edouard Ngaïssona a mis en garde les faux anti-balaka qui sèment de la désolation parmi la population.
 
Selon ses termes « ils doivent cesser les pratiques criminelles et barbares qui mettent mal à l’aise nos populations dans leur propre cité. Désormais, ils seront traqués et pourchasser jusqu' à leur dernier retranchement »
 
Enfin, le M. Patrice Edouard Ngaïssona a demandé pardon au peuple centrafricain pour les préjudices subis au cours de ces douloureux événements.