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AGENCE CENTRAFRIQUE DE PRESSE "AGENCE DE L'UNITE NATIONALE"- République Centrafricaine, Bangui
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AGENCE CENTRAFRICAINE DE PRESSE
 
     

Le Porte parole de la Présidence de la République, Maurice Yondo demande le retrait de la pétition de la société Civile en circulation

Bangui, 6 Août (ACAP) – Le Porte parole de la Présidence de la République, Maurice Yondo a demandé à la Société Civile de retirer la pétition qu’elle a mis en circulation pour défaut de consultation préalable des autres entités impliquées dans la transition, dans une déclaration sur les ondes de la radio nationale, mardi 6 août 2013 à Bangui.



Aux dires du ministre Maurice Yondo, les principes de l’Etat de droit ne permettent pas que l’on ferme les yeux sur les agitations de nature à raviver inutilement la tension sociale comme le fait la Société Civile avec sa pétition.
 
Pour le Porte parole de la Présidence de la République, « au moment où tout le peuple centrafricain attend avec impatience le déploiement rapide des forces de la Mission Internationale de Soutien à la République Centrafricaine (MISCA) et l’activation du fonds fiduciaire mise en place par la Communauté Internationale afin de faire face aux urgences du pays notamment le paiement de salaire et autres, la société civile s’illustre à une pétition qui n’explique rien d’autre que sa volonté de jeter l’huile sur le feu ».
 
Il convient de rappeler que la Société civile avait lancé une pétition en vue  d’obtenir au moins cinq cent mille signataires aux fins d’exiger aux autorités de la transition  le retrait immédiat des  éléments tchadiens des forces  multinationales chargées du désarmement  et de la sécurisation  du pays, et  solliciter , un appui technique et financier auprès de la communauté internationale  pour la sécurisation  et la pacification de la Centrafrique.
 
Selon Maître  Marie Editth Douzima, une des leaders de la société civile ; les signataires  de la présente pétition exigent  entre autres aux autorités de la transition : le rétablissement  des libertés fondamentales, l’arrêt immédiat des exactions notamment, les viols  des mineurs et  violences  basées sur les femmes, des assassinats et meurtres, les actes de torture et les traitements cruels, les enlèvements, les arrestations arbitraires et séquestrations.


Elle a demandé le respect sans condition  des dispositions de la charte constitutionnelle de transition, la poursuite  des auteurs présumés des graves violations  des droits  humains dans un bref délai et la convocation urgente  d’une concertation  nationale de toutes les forces vives sur les graves questions  que soulève la  condition actuelle de la transition .


Mardi 6 Août 2013
François Biongo.ACAP

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