POLITIQUE
Cette journée devrait donner l’opportunité aux décideurs, à la société civile, aux partenaires au développement et au grand public pour réfléchir sur une question ou une des problématiques du développement.
Considérée depuis toujours comme un sujet tabou, a précisé le ministre Abdallah Kadre Assane, la fécondité des jeunes constitue aujourd’hui une problématique majeure, thèse confirmée par de récentes études dont les résultats confirment les liens entre les grossesses précoces et les Objectifs du Millénaire du Développement (OMD) liés à la santé.
Se référant aux résultats de l’Enquête à Indicateur Multiples (MICS 4) de 2010, le ministre Abdallah Kadre Assane a indiqué que 40% des filles âgées de 15 à 19 ans ont déjà eu une naissance avant l’âge de 15 ans et 59,7% des femmes de 15 à 49 ans ont été mariées avant l’âge de 18 ans, en dépit de la loi portant code de la famille.
Il a poursuivi que les données statistiques ont révélé qu’en RCA, les causes majeures de décès maternels sont dues à des complications survenues durant la grossesse ou l’accouchement, et que près de la moitié de ces adolescentes donnent la vie à leur bébé sans bénéficier de la présence d’une infirmière spécialisée ou d’un gynécologue ; et c’est la population rurale qui en pâtit le plus, faute d’infrastructures adéquates.
Par ailleurs, le Ministre de l’Economie, Abdallah Kadre Assane a souligné que : « les problèmes inhérents aux grossesses des adolescentes nuisent aux familles, ralentissent la croissance économique et sont à l’origine d’une perte mondiale de la productivité. Inversement, investir dans l’éducation de nos filles comporte des avantages de grande portée pour les nations ».
Pour sa part, la Représentante résidente de l’UNFPA à Bangui, Mme Thérèse Zéba a mis l’accent sur l’aspect sanitaire. Partant de là, les avortements, les complications de la grossesse et de l’accouchement liés à l’immaturité physique et physiologique des filles sont les causes de décès et des fistules obstétricales parmi les adolescentes âgées de 15 à 19 ans.
Enfin, elle a réaffirmé l’engagement de l’UNFPA à soutenir les efforts des acteurs nationaux pour renforcer l’accès des adolescentes à l’éducation, à l’information et aux services de santé de la reproduction notamment de planification familiale qui sont des droits fondamentaux des adolescentes à respecter, à protéger et à satisfaire.
Notons qu’une pièce théâtrale présentée par l’association des femmes artistes de Centrafrique a édifié encore davantage l’assistante sur le thème de cette journée.
Considérée depuis toujours comme un sujet tabou, a précisé le ministre Abdallah Kadre Assane, la fécondité des jeunes constitue aujourd’hui une problématique majeure, thèse confirmée par de récentes études dont les résultats confirment les liens entre les grossesses précoces et les Objectifs du Millénaire du Développement (OMD) liés à la santé.
Se référant aux résultats de l’Enquête à Indicateur Multiples (MICS 4) de 2010, le ministre Abdallah Kadre Assane a indiqué que 40% des filles âgées de 15 à 19 ans ont déjà eu une naissance avant l’âge de 15 ans et 59,7% des femmes de 15 à 49 ans ont été mariées avant l’âge de 18 ans, en dépit de la loi portant code de la famille.
Il a poursuivi que les données statistiques ont révélé qu’en RCA, les causes majeures de décès maternels sont dues à des complications survenues durant la grossesse ou l’accouchement, et que près de la moitié de ces adolescentes donnent la vie à leur bébé sans bénéficier de la présence d’une infirmière spécialisée ou d’un gynécologue ; et c’est la population rurale qui en pâtit le plus, faute d’infrastructures adéquates.
Par ailleurs, le Ministre de l’Economie, Abdallah Kadre Assane a souligné que : « les problèmes inhérents aux grossesses des adolescentes nuisent aux familles, ralentissent la croissance économique et sont à l’origine d’une perte mondiale de la productivité. Inversement, investir dans l’éducation de nos filles comporte des avantages de grande portée pour les nations ».
Pour sa part, la Représentante résidente de l’UNFPA à Bangui, Mme Thérèse Zéba a mis l’accent sur l’aspect sanitaire. Partant de là, les avortements, les complications de la grossesse et de l’accouchement liés à l’immaturité physique et physiologique des filles sont les causes de décès et des fistules obstétricales parmi les adolescentes âgées de 15 à 19 ans.
Enfin, elle a réaffirmé l’engagement de l’UNFPA à soutenir les efforts des acteurs nationaux pour renforcer l’accès des adolescentes à l’éducation, à l’information et aux services de santé de la reproduction notamment de planification familiale qui sont des droits fondamentaux des adolescentes à respecter, à protéger et à satisfaire.
Notons qu’une pièce théâtrale présentée par l’association des femmes artistes de Centrafrique a édifié encore davantage l’assistante sur le thème de cette journée.
