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AGENCE CENTRAFRICAINE DE PRESSE
 
     

La paix, un concept international difficilement appliqué

Le directeur de Centrafrique presse Alain Bertrand Kogalama, tentera de partager avec ses lecteurs le concept de la paix et de faire un déblayage épistémologique de cette assertion, afin de comprendre les vrais problèmes inhérents à cette paix.



 

Les progrès scientifiques et technologiques marquant ce siècle singulièrement favorisé présagent une avance importante de l’évolution sociale de la planète et indiquant la manière de résoudre les problèmes pratiques de l’humanité. Ils fournissent effectivement les moyens d’organiser la vie complexe d’un monde uni. Des barrières n’en persistent pas moins.

 

Les rapports entre les nations et les peuples sont troublés par des doutes, des idées fausses, des soupçons et la promotion d’intérêts égoïstes. Un sens profond du devoir moral nous pousse à ce moment opportun à partager avec vous (lecteurs) les pensées intuitives et profondes qui furent d’abord communiquées aux gouvernements mondiaux.

 

Il est vrai que les vents du désespoir soufflent. Les querelles qui divisent et affligent l’humanité s’enveniment chaque jour. Des signes de bouleversements et de chaos imminents peuvent maintenant être discernés dans la mesure où l’ordre établi donne des résultats lamentables. Et de surcroît présente des défauts évidents quand on considère l’incapacité des Etats souverains composant les Nations Unies d’exorciser le spectre de la guerre.

 

La menace d’écroulement de l’ordre économique international, la diffusion de l’anarchie et du terrorisme et la souffrance intense que causent ces troubles et d’autres encore à des multitudes croissantes. L’agression et les conflits en sont tellement venus à caractériser nos systèmes sociaux, économiques et religieux que ce comportement est perçu par un grand nombre de personnes comme étant intrinsèque à la nature humaine et, par conséquent, irrémédiable.

 

Ce point de vue a entraîné des contradictions inhibitrices dans les affaires humaines. Dun côté, les peuples de toutes les nations déclarent qu’ils sont non seulement prêts, mais aussi décidés à vivre en paix, en harmonie et à mettre un terme à ces craintes terrifiantes qui tourmentent leurs vies quotidiennes.

 

De l’autre, on accepte trop facilement la thèse selon laquelle les humains sont irrémédiablement égoïstes et agressifs et par conséquent, incapables de mettre en place un système social qui soit à la fois progressif et pacifique, dynamique et harmonieux, un système donnant libre cours à la créativité et à l’initiative de l’individu mais fondé sur une base de collaboration et de réciprocité.

 

Au fur et à mesure que la paix devient une nécessité impérieuse, cette contradiction fondamentale qui fait obstacle à sa réalisation nous force à réexaminer les hypothèses sur lesquelles repose cette conception courante d’un triste destin de l’humanité. Un examen dénué de passion révèle que cette conduite, loin de traduire la véritable nature de l’homme représente une déformation de l’esprit humain.

 

Ayant admis ce point, les centrafricains pourront mettre en œuvre des forces sociales constructives qui, étant compatibles avec la nature humaine favoriseront l’harmonie et la collaboration plutôt que la guerre et les conflits.

 

Le tribalisme, le clanisme, l’un des fléaux les plus néfastes et les plus persistants, représente l’un des principaux obstacles à la paix. Sa pratique constitue une violation si scandaleuse de la dignité de l’être humain qu’elle ne peut être justifiée sous aucun prétexte.

 

Le tribalisme retarde le développement du potentiel illimité de ces victimes, corrompt ceux qui le pratiquent et ruine les espoirs de progrès humain. Le gouffre qui sépare les riches des pauvres, sources de grandes souffrances, maintient le monde en général et notre pays la République Centrafricaine en particulier dans un état d’instabilité, pratiquement au seuil de la guerre.

 

Peu de sociétés ont su apporter une solution efficace à cette situation. La solution requiert l’alliance d’éléments suivants: spirituels, moraux et pratiques.

 

 

 


Vendredi 21 Décembre 2012
Alain Bertrand Kogalama

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