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La ministre de la Famille invite les centrafricains à bannir le travail forcé des enfants

Bangui, 16 juin (ACAP)- La ministre de la promotion de la femme, de la famille et de la protection de l'enfant, Gisèle Pana, a exhorté, vendredi 15 juin 2016 à Bangui, les centrafricains à ne pas exposer les enfants à des traitements relevant du travail forcé et préjudiciable à leur santé, lors d’une déclaration relative à la commémoration couplée des journées du 12 juin, journée de lutte contre les pires formes de travail des enfants, et du 16 juin, journée de l'enfant africain sur le thème : "aucun enfant laissé pour compte pour le développement de l'Afrique ».



La ministre de la Famille et de la Protection de l'enfant, Gisèle Aline Pana
La ministre de la Famille et de la Protection de l'enfant, Gisèle Aline Pana
Elle a signifié que sur la base des standards internationaux en matière de protection de l'enfant, la législation centrafricaine définit cinq types de travail considérés comme particulièrement dangereux pour les enfants et donc interdits.

Il s'agit notamment de l'esclavage sous toute forme ou toute pratique analogue, telles la vente et la traite des enfants, la servitude pour dette et le servage ainsi que le travail forcé ou obligatoire, le recrutement ou l'offre des enfants en vue de l'utilisation dans les conflits armés et à des fins de pornographie ou de spectacles pornographiques, a-t-elle précisé.

Il en est de même pour «l'utilisation, le recrutement ou l’offre d’un enfant aux fins d’activités illicites pour la production et les trafics des stupéfiants et les travaux qui, par leurs natures,ou les conditions dans lesquelles ils s’exercent, sont susceptibles de nuire à la santé, à la sécurité ou à la moralité de l’enfant », a-t-elle ajouté.

Selon Gisèle Aline Pana, la ratification par le gouvernement en 2016 du protocole additionnel de la Convention des Nations-Unies relatives aux droits de l’enfant concernant toutes formes d’exploitation des enfants est un signal fort de son engagement à faire respecter ces dispositions qui seront bientôt domestiqués par l'adoption d'une loi portant Code de protection de l'enfant centrafricain.

« Nous ne pouvons parvenir à un développement harmonieux et durable de notre pays que si nous offrons à nos enfants de meilleures conditions d'éducation », a estimé la ministre de la famille.

Beaucoup d'efforts ont été déployés par le gouvernement avec les partenaires pour protéger et promouvoir les droits des enfants, a-t-elle souligné, relevant cependant que "les défis restent encore à surmonter".

"C'est pourquoi il est impératif pour tous les acteurs, avec l'implication des enfants et sous l'impulsion du gouvernement, de renforcer le fonctionnement du système opérationnel de la protection de l'enfant dans notre pays aux fins de le relever au niveau des standards internationaux", a-t-elle déclaré.

Mme Pana « M'adressant à vous, chers enfants, je vous exhorte à prendre effectivement votre place, non pas seulement par des revendications, mais aussi et surtout par des comportements responsables, qui prennent aussi en compte les devoirs qui sont les vôtres, car c'est la meilleure façon de vous affirmer et d'apporter votre contribution au relèvement du pays », a conclu Mme Pana.
 

 

Samedi 16 Juin 2018
Basile Rébéné/ACAP

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