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L'Ambassadeur de France à Bangui dément l'appui de son pays aux fauteurs de troubles

Bangui, 18 avril (ACAP) - L'Ambassadeur de France à Bangui, Christian Bader, a catégoriquement démenti, lors d'une causerie de presse, mercredi 18 avril 2018, à Bangui, les déclarations des groupes d'autodéfense du Kilomètre 5 indiquant être soutenus par la France.



L'Ambassadeur de France à Bangui, Christian Bader
L'Ambassadeur de France à Bangui, Christian Bader
L'objectif de cette causerie de presse est de préciser la position de la France suite aux déclarations de Maktar Niméri alias 'Force', le chef d'autodéfense du Kilomètre 5 en opposition avec les forces nationales et internationales.
 
Pour détourner l'attention des uns et des autres, 'Force' se sert abusivement du drapeau français, qui flotte depuis longtemps sur son toit, sur les mats de son quartier général, dans les rues et surtout sur les barricades fortifiées faites de carrosseries de camions longs porteurs.

Seulement, au sujet de l'utilisation du drapeau français au Kilomètre 5, M. Bader a avoué être incompétent pour y mettre un terme, reconnaissant qu'il en serait autant si ce drapeau venait à être incendié.
 
La France est du côté du peuple centrafricain, du côté du gouvernement et des institutions républicaines, du côté des forces de l'ordre, à l'exemple des Forces armées centrafricaines (FACA) et des forces de sécurité intérieures, policiers et gendarmes réunis, et non des forces nocives constituées de Séléka ou d'antibalaka, a-t-il réaffirmé.

La solution au problème des groupes armés, "elle est très clairement au niveau de la sous-région", a-t-il précisé, ajoutant qu' "il est anormal que la Centrafrique soit aussi enclavée qu'elle l'est en ce moment".
 
Il a soutenu que la France n'est pas en compétition avec les autres pays qui entretiennent des relations bilatérales avec la RCA, pourvu que les pays qui veulent aider la République Centrafricaine le fassent dans le respect de la règle et de la transparence.
 
Les leaders des groupes armés savent qu'ils ne sont pas soutenus par la France car, a-t-il poursuivi, "ils sont obsolètes".

"il n'y aura pas une autre transition pour laquelle les leaders des groupes armés se bousculeraient au portillon", a-t-il également souligné, avant d'ajouter que "toute interruption de cette période de normalité serait catastrophique pour le pays".
 
Il a attiré l'attention des médias sur la manipulation, dont l'une évoquait son départ prématuré. Même s'il en est le cas, a-t-il conclu, "des ambassadeurs sont passés, il y en a d'autres qui passeront. L'essentiel reste la coopération bilatérale entre la République Centrafricaine et la France". 

Mercredi 18 Avril 2018
Alain-Patrick Mamadou / ACAP

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