
Selon Serge Mucetti, ce projet vise à renforcer le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation. Il est aussi destiné à définir des dispositifs de formation professionnelle répondant aux besoins économiques de la population, afin d’améliorer les possibilités d’insertion des jeunes qui n’ont pas pu accéder aux études secondaires.
Le diplomate français a précisé que le programme envisage de former quatre mille jeunes. Par ailleurs, 42 % de ce fonds sont consacrés à la formation professionnelle.
Pour le ministre d’Etat Abdou Karim Meckassoua, la signature de cette convention témoigne de l’engagement et de la volonté de la France à poursuivre son appui au système éducatif centrafricain, comme indiqué dans le Document Cadre de Partenariat de 2010-2013.
« Ces ressources octroyées sous forme de subvention à la République Centrafricaine, devront servir à renforcer le capital humain par la réhabilitation du système éducatif et de la formation professionnelle en Centrafrique », a-t-il souligné.
En dehors de cette convention, l’AFD finance actuellement d’autres projets en République centrafricaine, principalement dans les secteurs de l’énergie, de l’eau, de l’assainissement, de la forêt, de l’environnement, des infrastructures urbaines et du transport.
La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de l’Education nationale, Annie Gisèle Nam de celui en charge de la Fonction Publique, Noel Ramadan et des cadres de l’AFD.