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Ismaïla Famby Mandjo invite les Centrafricains de la diaspora à rentrer pour la construction de leur pays

Bangui, 18 août (ACAP)- Le président de l’Association Paix et Réconciliation en Centrafrique, Ismaïla Famby Mandjo, a invité, lors d’une conférence de presse, jeudi 17 août 2017, à Bangui, ses compatriotes de la diaspora à revenir dans leur pays pour participer à sa construction.



Ismaïla Famby Mandjo, devant la presse, avec son équipe de communication à l'Hôtel Ledger à Bangui
Ismaïla Famby Mandjo, devant la presse, avec son équipe de communication à l'Hôtel Ledger à Bangui
Le but de cette conférence de presse est de fixer l’opinion sur les objectifs de l’Association Paix et Réconciliation en Centrafrique.

Responsable d’une entreprise de Transport d'engins lourds en France, Ismaïla Famby Mandjo affirme a été interpellé par la situation de la République Centrafricaine lorsqu’il y était de retour en 2013, année marquée par la violence généralisées dans la pays, avec comme corollaire les massacres des populations, les pillages et la destruction des biens privés et publics.

D'où la création de cette association avec laquelle il se propose d’agir à travers l’humanitaire pour voler au secours des enfants de la rue et des personnes déplacées internes de la ville de Bria (588 km au nord-est de Bangui).

« L’Association Paix et Réconciliation en Centrafrique organisera le mercredi 23 août 2017 au ‘Parc du cinquantenaire’ un festival en faveur des enfants démunis de la ville de Bangui, les enfants de la rue notamment, une grande fête musicale », a déclaré Ismaïla Famby Mandjo.
 
Il s’agit seulement « d’un premier volet des activités de l’association. Le second volet concerne une action médicale en direction des personnes déplacées du site du Pk3 à Bria », a-t-il poursuivi, ajoutant que ce volet  s’attaquera au paludisme et à la malnutrition.
 
Le choix de la localité de Bria s’explique par le fait que cette partie de la République Centrafricaine est exposée, depuis décembre 2016, à des violences inouïes à l’origine du dénuement des habitants de cette ville consumée aux 2/3 et dont les survivants sont arrivés sur le site des déplacés internes du Pk3 avec presque rien.
 
A ce jour également et aux dernières nouvelles, l’aide humanitaire ne parvient pas à couvrir l’ensemble des besoins des populations.
 

 
 

Vendredi 18 Août 2017
Alain-Patrick Mamadou / ACAP

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