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AGENCE CENTRAFRIQUE DE PRESSE "AGENCE DE L'UNITE NATIONALE"- République Centrafricaine, Bangui
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AGENCE CENTRAFRICAINE DE PRESSE
 
     

Fin des travaux de l’atelier de consultation préparatoire à la reprise d’un dialogue politique national en Centrafrique

Bangui, 14 juin (ACAP) - Au nom de la Présidente de la République chef de l’Etat de la Transition, Mme Catherine Samba Panza, la ministre de la Communication, Mme Antoinette Montaigne née Moussa a reconnu que « les Centrafricains sont prompts à échafauder toutes les solutions à leurs problèmes mais laxistes à passer à l’action. D’où la nécessité des participants à se mettre résolument à pied d’œuvre aux côtés des autorités de la transition pour tourner la page sombre du passé et écrire une nouvelle histoire de la République Centrafricaine, tisser dans les idées forces qui ont été identifiées au cours des travaux », à la clôture de l’atelier de consultation préparatoire à la reprise d’un dialogue politique national en Centrafrique, jeudi 12 juin 2014, à Bangui.



Cet atelier, qui a regroupé une trentaine de personnalités centrafricaines, leur a permis d’échanger à huit clos, en séance plénière et en séance restreint, des points de vue sur le conflit qui secoue actuellement la République Centrafricaine, à envisager une vision du Centrafrique de demain et surtout à jeter les bases de la reprise d’un dialogue politique officiel.

Se fondant sur les propos de Mme la Présidente de la République Catherine Samba Panza, Mme Antoinette Montaigne a reconnu que cet atelier est « la première étape d’un processus qui va sans doute s’étendre dans le temps et qu’il faudra conduire avec dextérité et doigté puisqu’il s’agit d’un processus complexe et difficile au regard de l’état de dénuement total dans lequel se trouve le pays ».

Mme Antoinette Montaigne s’est par ailleurs félicité « du choix pour l’intelligentsia centrafricaine qui n’a pas toujours été valorisée par le passé et qui démontre aujourd’hui de quoi elle est capable ». Cette intelligentsia a mis à la disposition des autorités de la Transition des « idées novatrices, une approche novatrice, une boussole qui va nous indiquer la voie la plus sûre à suivre pour ne pas tomber dans les erreurs du passé », a poursuivi la Ministre de la Communication.

Les points saillants qui sont ressortis au moment de la synthèse finale des travaux, rendue publique par M. Alexandre Liebeskind, ont porté principalement sur : l’identification des principales causes des échecs des dialogues antérieures ; la restauration de l’autorité d’un Etat de droit ; le rôle de l’Etat ; la sécurité et le processus de dialogue politique.

Grosso-modo, il est apparu que depuis 1980, les dialogues se sont succédé et ont débouché sur de nombreuses recommandations qui sont restés sans effets. Les citoyens sont traités de façon inégale devant la loi, d’où un manque de sentiment d’appartenance à un destin commun.

Sur le plan de la sécurité, il a été relevé que les forces de défense et de sécurité ont été incapables de se déployer sur l’ensemble du territoire national ; en plus, instrumentalisées par les pouvoirs en place, ces forces n’étaient pas en mesure d’assurer la protection des personnes et des biens.

La justice n’est pas épargnée, eu égard à l’impunité des auteurs des crimes. En outre, la justice n’est pas indépendante par rapport à l’exécutif.

S’agissant du dialogue inclusif, un large consensus est dégagé pour considérer qu’un cessez-le-feu menant à un arrêt des hostilités est un préalable à tout autre processus. L’arrêt des hostilités exige l’identification des responsables et doit être appliqué dans les Séléka, les antibalaka et les groupes d’autodéfense.

Au stade des recommandations, l’Etat est appelé à se doter de moyens pour exercer son autorité et de déployer ses services sur l’ensemble du territoire. Il doit en outre garantir le principe de la laïcité de l’Etat, garantir l’accès aux fonctions de l’administration publique à l’ensemble des citoyens centrafricains et se doter d’une capacité de gestion économique efficace.

Les forces internationales sont invitées à assumer leur responsabilité en matière de désarmement des groupes armés qui violent les termes de l’arrêt des hostilités conclu.

L’atelier de consultation préparatoire à la reprise d’un dialogue politique national en Centrafrique a été encadré par les experts du Centre pour le Dialogue Humanitaire (CDH) et a bénéficié de l’appui de l’Union Européenne à travers ERMES (European Resources for Médiation Support).

Samedi 14 Juin 2014
Alain-Patrick MAMADOU / ACAP

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