"J’étais là l’année dernière, c’était la crise humanitaire. Je suis là cette année, c’est toujours la crise humanitaire », a-t-elle déclaré, ajoutant que « l’urgence ici est complexe » à cause de la diversité des sources entre autres la pauvreté, les attaques de la population depuis plus de deux ans, les coupeurs de route, le viol des femmes.
« La population ne sait pas précisément d’où viennent les problèmes » mais les subit selon elle en toute innocence, a-t-il indiqué Mme Guluma, précisant qu' « à Kabo par exemple, on compte 8000 déplacés », suite à ces différents problèmes.
Elle a également fait observer que dans les villes et villages sinistrés du Nord, les hôpitaux sont sans personnel soignant et sans médicaments tandis que des parents d’élèves eux-mêmes s’efforcent de créer des « écoles de brousse » pour préparer l’avenir de leurs enfants. « Je ne peux pas comprendre comment on peut continuer comme ça », a-t-elle conclu.
Mme Mia Farrow a pour sa part indiqué que selon une enquête de l’Unicef dans les régions sinistrées, « un enfant sur cinq n’atteint pas 5 ans », ce qui veut dire que la population vit sans aucun espoir. « J’ai rencontré une femme à qui j’ai demandé quel espoir elle avait ; elle m’a répondu qu’elle n’avait aucun espoir. La situation est tellement dramatique que la population a perdu espoir », a-t-elle relevé.
Elle a toutefos noté des changements positifs après sa visite de l’an dernier. « De deux organisations non gouvernementales qui opéraient dans ces zones (Coopi et Médecins sans frontière), on en est à 23 aujourd’hui ». Ce qui, selon elle, augmente le nombre de travailleurs humanitaires dans ces zones pour soulager la population.
Selon l’ambassadrice de l’Unicef, l’un des changements qui mérite d’être souligné est que « la garde présidentielle n’attaque plus », mais aussi la mobilisation de certaines communautés pour mener des activités génératrices de revenus pour soutenir l’éducation de leurs enfants.
Notons que Mme Mia Farrow a été nommée Ambassadrice des personnes en détresse en Centrafrique par le président de la République, le général d’armée François Bozizé. « C’est pour cette raison que je vais lui demander de tenir ses promesses pour augmenter à 15% le budget de la santé et de l’éducation », a-t-elle souligné.
Par ailleurs, selon Mme Guluma, les ressources mobilisées pour soulager les populations en difficulté ont été 3 fois plus importants que le montant annoncé l'an dernier, grâce au pladoyer de Mme Mia Farrow dans d’innombrables conférences de presse, à l’issue de la visite de 2007.
Ces fonds ont permis à l’Unicef de mener plusieurs campagnes de vaccination dans les zones sinistrées ainsi que d’autres activités liées à la santé et à l’éducation.
La conférence de presse de Mme Esther Guluma intervient au terme d'un séjour d'une semaine en République Centrafricaine destiné à évaluer la mise en oeuvre de projets initiés après sa première visite en février 2007.
« La population ne sait pas précisément d’où viennent les problèmes » mais les subit selon elle en toute innocence, a-t-il indiqué Mme Guluma, précisant qu' « à Kabo par exemple, on compte 8000 déplacés », suite à ces différents problèmes.
Elle a également fait observer que dans les villes et villages sinistrés du Nord, les hôpitaux sont sans personnel soignant et sans médicaments tandis que des parents d’élèves eux-mêmes s’efforcent de créer des « écoles de brousse » pour préparer l’avenir de leurs enfants. « Je ne peux pas comprendre comment on peut continuer comme ça », a-t-elle conclu.
Mme Mia Farrow a pour sa part indiqué que selon une enquête de l’Unicef dans les régions sinistrées, « un enfant sur cinq n’atteint pas 5 ans », ce qui veut dire que la population vit sans aucun espoir. « J’ai rencontré une femme à qui j’ai demandé quel espoir elle avait ; elle m’a répondu qu’elle n’avait aucun espoir. La situation est tellement dramatique que la population a perdu espoir », a-t-elle relevé.
Elle a toutefos noté des changements positifs après sa visite de l’an dernier. « De deux organisations non gouvernementales qui opéraient dans ces zones (Coopi et Médecins sans frontière), on en est à 23 aujourd’hui ». Ce qui, selon elle, augmente le nombre de travailleurs humanitaires dans ces zones pour soulager la population.
Selon l’ambassadrice de l’Unicef, l’un des changements qui mérite d’être souligné est que « la garde présidentielle n’attaque plus », mais aussi la mobilisation de certaines communautés pour mener des activités génératrices de revenus pour soutenir l’éducation de leurs enfants.
Notons que Mme Mia Farrow a été nommée Ambassadrice des personnes en détresse en Centrafrique par le président de la République, le général d’armée François Bozizé. « C’est pour cette raison que je vais lui demander de tenir ses promesses pour augmenter à 15% le budget de la santé et de l’éducation », a-t-elle souligné.
Par ailleurs, selon Mme Guluma, les ressources mobilisées pour soulager les populations en difficulté ont été 3 fois plus importants que le montant annoncé l'an dernier, grâce au pladoyer de Mme Mia Farrow dans d’innombrables conférences de presse, à l’issue de la visite de 2007.
Ces fonds ont permis à l’Unicef de mener plusieurs campagnes de vaccination dans les zones sinistrées ainsi que d’autres activités liées à la santé et à l’éducation.
La conférence de presse de Mme Esther Guluma intervient au terme d'un séjour d'une semaine en République Centrafricaine destiné à évaluer la mise en oeuvre de projets initiés après sa première visite en février 2007.