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AGENCE CENTRAFRICAINE DE PRESSE
 
     

Condamnation des crimes ignobles contre les populations civiles de l’Ouham et de l’Ouham Pendé et rejet de l’ultimatum du CNT par le Premier ministre Nicolas Tiangaye

Bangui, 11 Sept. (ACAP) - Le Premier ministre Nicolas Tiangaye a, au nom du gouvernement, condamné « les crimes ignobles perpétrés contre les populations civiles des préfectures de l’Ouham et de l’Ouham Pendé par des « ex-Séléka et de bandes présentées tantôt comme des archers, des anti-Balaka organisés en groupes d’auto-défense, tantôt comme des partisans de l’ex-président François Bozizé » et rejeté l’ultimatum adressé au gouvernement par le Président du Conseil National de Transition (CNT), M. Alexandre-Ferdinand Nguendet, lors d’une conférence de presse, mercredi 11 septembre 2013, à Bangui.



Cette conférence de presse a été une occasion pour le chef du gouvernement de rendre publique la position du gouvernement sur l’actualité nationale caractérisée notamment par les tueries des populations dans le nord de la République Centrafricaine et le vœu des dirigeants du CNT de voir le gouvernement venir présenter devant ses membres sa feuille de route.
 
Au sujet du premier point, le Premier ministre Nicolas Tiangaye a cité les localités de « Bossangoa, Bouca, Ben Zambé, Lerré et Bowaï situées dans la préfecture de l’Ouham » ainsi que celles de « Béboura, Boang, Ngaoundaye dans la préfecture de l’Ouham Pendé » qui ont été « le théâtre de violents affrontements armés entre les éléments ex-Séléka et de bandes présentées tantôt comme des archers, des anti-Balaka (balaka signifie machette en Sango, l’une des langues officielles) organisés en groupe d’auto-défense, tantôt comme des partisans de l’ex-président François Bozizé ».
 
D’après lui, « des familles de confessions musulmanes ont été massacrées, des maisons et des greniers incendiés, poussant la population civile à fuir pour se réfugier dans la brousse. En représailles, des personnes innocentes » ont été massacrées et que d’autres se sont devenues « ‘des déplacés internes ».
 
De ce qui précède, Maître Nicolas Tiangaye a condamné ces actes « qui constituent des graves violations des droits humains dont la population civile est victime », surtout à un moment où « les autorités nationales multiplient des efforts pour ramener la paix et la sécurité dans le pays », a-t-il poursuivi.
 
Pour clore ce chapitre, il a présenté « les condoléances du gouvernement aux familles éprouvées » et a exhorté « les populations à soutenir le processus de désarmement et de cantonnement en cours pour pacifier définitivement notre pays ».
 
S’agissant du second chapitre, M. Nicolas Tiangaye a formulé les observations suivantes pour réfuter l’ultimatum que le Président du CNT, M. Alexandre-Ferdinand Nguendet, avait lancé à son gouvernement au sujet d’une feuille de route de gestion de la Transition.
Premièrement, le Premier ministre a contesté « la légalité de la prise de position du Président du CNT », comme quoi, « aucune disposition de la Charte constitutionnelle de la Transition ou du règlement intérieur du CNT ne l’autorise à lancer un ultimatum au gouvernement sur la place publique ».
 
Deuxièmement, le Chef du gouvernement est d’accord qu’il existe « l’interpellation du gouvernement par le CNT » et le gouvernement satisfait déjà à cette règle.
 
Troisièmement, selon lui, la présentation de la feuille de route au CNT par le gouvernement est régie par l’article 43 de la Charte constitutionnelle de Transition et d’après ces dispositions, cette feuille de route devrait être approuvée par le « comité de suivi de Libreville et le Groupe international de contact, puis adopté en Conseil des ministres avant d’être enrichie par le Conseil national de Transition ».
 
En dernier ressort donc, pour Nicolas Tiangaye, « si le délai constitutionnel n’étant pas encore arrivé à expiration, l’ultimatum du Président du CNT ne se justifie pas ».
 
Au-delà de tout, il a exprimé le vœu de voir toutes les institutions de la République œuvrer ensemble pour ramener la sécurité, restaurer l’autorité de l’Etat et organiser à la fin de la Transition des élections transparentes, crédibles et apaisée pour le bonheur du peuple centrafricain ».
 

Mercredi 11 Septembre 2013
Alain-Patrick MAMADOU / ACAP

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