POLITIQUE
M. Fidèle Gouandjika (au centre) à l'ouverture de l'atelier en compagnie de Mme Aminata Gueye (photo R. Molenguela/Acap)
« Cet atelier, qui est une formation de formateurs, permettra aux participants d’améliorer leurs connaissances en matière de gestion durable et rationnelle des ressources en eau et du sol en vue d’une amélioration des rendements des cultures à travers des ouvrages hydro-agricoles », a indiqué Mme Aminata Gueye, Représentante par intérim de l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture (FAO).
Elle a également précisé que c’est en réponse à la crise alimentaire qui a frappé plusieurs pays, dont la République Centrafricaine, que les Nations Unies et les Institutions financières internationales ont collaboré avec l’Union Européenne à l’élaboration de la Facilité alimentaire.
C’est dans ce contexte que le FAO a signé un accord avec l’Union Européenne pour 14,4 milliards de dollars américain pour réduire l’impact de la flambée des prix des denrées alimentaires en République Centrafricaine.
Le projet exécuté par la FAO à travers le ministère du Développement rural et les organisations non gouvernementales vise non seulement à relancer la production agricole des 18000 ménages les plus affectés par la crise alimentaire dans les 14 pôles de développement identifiés, mais également à soutenir le processus de paix en couvrant la composante agricole du Programme Désarmément, Démobilisation Réinsertion (DDR) par la réinsertion des ex-Combattants.
Ce projet vise aussi le renforcement du programme de multiplication de semences vivrières, la valorisation des bas-fonds pour la culture de semences vivrières et maraîchères, la réhabilitation et la construction d’infrastructures de stockage et la transformation des produits agricoles, la promotion d’un système adéquat de vulgarisation et d’appui-conseil agricole basé particulièrement sur l’agriculture de conservation, l’initiation des boutiques d’intrants et l’appui à l’intégration socio-économique des ex-combattants dans la communauté, a-t-elle également indiqué.
« Enfin, le projet prévoit le renforcement des capacités techniques des agents du ministère du Développement Rural et de l’Agriculture ainsi que des prestataires non étatiques par une formation continue », a complété Mme Aminata Gueye.
Durant trois jours, les participants seront édifiés sur le Guide méthodologique des aménagements hydro agricoles, la gestion de l'eau et la maintenace ainsi que la démarche participative dans la mise en oeuvre des aménagements hydro agricoles.
« Le pays est encore fragile et en période poste conflit, les indicateurs socio-économiques recueillies dans les zones d’intervention des agences onusiennes et autres partenaires humanitaires confirment la dégradation des conditions de vie liée à la flambée des prix des denrées de base », a rappelé M. Gouandjika, qui a estimé que cette situation diminue considérablement les chances de la République Centrafricaine d’atteindre les objectifs du millénaire visant la réduction de la pauvreté et l’amélioration de la sécurité alimentaire.
« Les conséquences de cette augmentation des prix des denrées alimentaires sont susceptibles de porter préjudice aux efforts de consolidation de la paix et de reconstruction nationale dans lesquels le gouvernement s’est engagé avec l’appui des partenaires, notamment la Croix Rouge », s'est inquiété Gouandjika.
Signalons que cet atelier prendra fin jeudi 15 avril 2010 à Bangui.
Elle a également précisé que c’est en réponse à la crise alimentaire qui a frappé plusieurs pays, dont la République Centrafricaine, que les Nations Unies et les Institutions financières internationales ont collaboré avec l’Union Européenne à l’élaboration de la Facilité alimentaire.
C’est dans ce contexte que le FAO a signé un accord avec l’Union Européenne pour 14,4 milliards de dollars américain pour réduire l’impact de la flambée des prix des denrées alimentaires en République Centrafricaine.
Le projet exécuté par la FAO à travers le ministère du Développement rural et les organisations non gouvernementales vise non seulement à relancer la production agricole des 18000 ménages les plus affectés par la crise alimentaire dans les 14 pôles de développement identifiés, mais également à soutenir le processus de paix en couvrant la composante agricole du Programme Désarmément, Démobilisation Réinsertion (DDR) par la réinsertion des ex-Combattants.
Ce projet vise aussi le renforcement du programme de multiplication de semences vivrières, la valorisation des bas-fonds pour la culture de semences vivrières et maraîchères, la réhabilitation et la construction d’infrastructures de stockage et la transformation des produits agricoles, la promotion d’un système adéquat de vulgarisation et d’appui-conseil agricole basé particulièrement sur l’agriculture de conservation, l’initiation des boutiques d’intrants et l’appui à l’intégration socio-économique des ex-combattants dans la communauté, a-t-elle également indiqué.
« Enfin, le projet prévoit le renforcement des capacités techniques des agents du ministère du Développement Rural et de l’Agriculture ainsi que des prestataires non étatiques par une formation continue », a complété Mme Aminata Gueye.
Durant trois jours, les participants seront édifiés sur le Guide méthodologique des aménagements hydro agricoles, la gestion de l'eau et la maintenace ainsi que la démarche participative dans la mise en oeuvre des aménagements hydro agricoles.
« Le pays est encore fragile et en période poste conflit, les indicateurs socio-économiques recueillies dans les zones d’intervention des agences onusiennes et autres partenaires humanitaires confirment la dégradation des conditions de vie liée à la flambée des prix des denrées de base », a rappelé M. Gouandjika, qui a estimé que cette situation diminue considérablement les chances de la République Centrafricaine d’atteindre les objectifs du millénaire visant la réduction de la pauvreté et l’amélioration de la sécurité alimentaire.
« Les conséquences de cette augmentation des prix des denrées alimentaires sont susceptibles de porter préjudice aux efforts de consolidation de la paix et de reconstruction nationale dans lesquels le gouvernement s’est engagé avec l’appui des partenaires, notamment la Croix Rouge », s'est inquiété Gouandjika.
Signalons que cet atelier prendra fin jeudi 15 avril 2010 à Bangui.
