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Centrafrique : Présentation des rapports sur les peuples autochtones Aka

Bangui, 27 fév. (ACAP)-Le coordonateur adjoint du programme de l’Observatoire Centrafricain des droits de l’homme (OCDH), M. Jean Jacques Urbain Mathamale, a présenté vendredi 27 février 2009 à Bangui un rapport sur la situation des peuples autochtones des forêts de la République Centrafricaine, en présence de Haut Commissaire aux droits de l’Homme M. Nyakanda Abakar.



« Ces peuples autochtones chasseurs-cueilleurs des forêts tropicales humides, communément appelés Pygmées et qui sont ici désignés par le terme autochtones représente une minorité importante de la population de la zone forestière de la République Centrafricaine. Ces peuples vivent de manière semi-nomade, au cœur de la forêt dense à laquelle ils sont inextricablement liés et en cohabitation souvent difficile avec la population Bantoues », a déclaré M. Mathtamale.

II a encore ajouté que « les autochtones non seulement subissent la discrimination, mais également sont victimes d’une violence extrême, qu’il s’agisse de travail rémunéré, de troc ou de vente, les termes de l’échange sont largement défavorables aux autochtones ».

Selon lui, ces peuples subissent l’exploitation de l’homme par l’homme de la part du Bantou qui s’érige en maître, faisant de l’autochtone son esclave, malgré la Constitution centrafricaine, en son article 5, qui stipule que « tous les êtres humains sont égaux devant la loi sans distinction de race, d’origine ethnique, de sexe, de religion, d’appartenance politique et de position sociale.

« Nous sommes marginalisés, nos enfants sont fouettés à l’école, nous ne gagnons pas les mêmes salaires que les Bantous pour le même travail exercé », a jouté le pasteur Ngama Pierre, d’origine Aka.

Pour lui, la situation d’assujettissement permanent dont sont victimes les autochtones sous-entend des violences verbales et physiques graves. Les Bantoues donnent souvent des avances modiques pour l’exécution d’une tâche que l’autochtone n’est pas en mesure d’exécuter dans les conditions imposées. Alors il est saisi, battu, traîné par terre avant d’arriver chez le chef.

Il a indiqué que ce rapport est un processus qui ouvre la voie aux débats, discussions et études sur les conditions de vie des peuples autochtones.

Notons que ce rapport a recommandé au gouvernement d’accélérer le processus d’élaboration et d’adoption du projet de loi portant promotion et protection des peuples autochtones de la République Centrafricaine et de solliciter l’aide des bailleurs de Fonds et des organisations internationales pour appuyer les institutions nationales et la société civile dans leurs actions en faveur des peuples autochtones.

Il convient de signaler que ce rapport a été réalisé par une vingtaine de représentants d’ONG centrafricaines de protection de l’environnement et de défense des droits de l’Homme soutenu par « Rainforest Foundation » du Royaume Uni.

Lundi 2 Mars 2009
Basile Rébéné/ACAP

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