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Centrafrique : Le cinquantenaire de la mort de Barthélemy Boganda observé de différentes manières.

Bangui, 29 mars (ACAP)- La journée de 29 mars 2009, marquant le cinquantième anniversaire de la mort du Président fondateur de la République Centrafricaine, Barthélemy Boganda a été célébrée ce dimanche à Bangui de différentes manières.



En effet, il s’agit d’une journée décrétée fériée par les autorités centrafricaines pour honorer la mémoire du feu Président Barthélemy Boganda disparu tragiquement le 29 mars 1959 dans un crash d’avion.

Ainsi donc le 29 mars de chaque année est considérée comme une journée de deuil accompagnée d’un certains nombre de mesures prises telles que la fermeture des bars jusqu’au soir, les cinémas et certaines activités.

Cependant, les Centrafricains suivent, chacun à sa manière cette journée de deuil, d’autres allant jusqu’à souhaiter la suppression de cette journée.

« Implorer l’esprit de Boganda est une bonne chose, mais mettre en application ses cinq verbes à savoir : nourrir, soigner, éduquer et vêtir c’est mieux », déclare François Ndohoutou, Professeur de Philosophie au lycée de Fatima à Bangui.

Pour ce dernier, la poursuite de l’idéologie du feu Président est la meilleure des choses à faire pour permettre aux Centrafricains de vivre dans de bonnes conditions, estimant que cinquante ans après sa mort, ses idéaux ne sont pas mis en œuvre, le taux d’analphabétisme élevé, tandis que beaucoup de Centrafricains ne mangent pas à leur faim.

Pour Marcel Gbapé assis à coté d’une marmite de Bilibili, une boisson locale préparée à base de mil dans le quartier Boeing, un des quartiers un des quartiers populaires de Bangui, « l’interdiction de la vente de boisson est selon moi une coutume imposée de l’extérieure ».

D’ailleurs, poursuit-il, « la boisson contribue à créer une bonne ambiance lors des funérailles ».

« La Bible dit que celui qui ne travaille pas ne doit pas manger. Boganda a dit qu’il faut travailler. Mais si je ne vends pas aujourd’hui, qu’est-ce que mes enfants vont manger », s’est interrogée Mme Delphine Yadane, une vendeuse de pâte d’arachide au marché central de Bangui.

Pour elle, suspendre des activités lucratives sous prétexte de deuil national « est une atteinte à la liberté de la population. « Quand on vit, on doit manger et pour manger, il faut travailler », a-t-elle conclu.

Il convient de rappeler que Barthélemy Boganda est un accident d’avion dans la préfecture de la Lobaye dès son de Berberati le 29 mars 1959 après avoir proclamé la République Centrafricaine le 1er décembre 1958.



Dimanche 29 Mars 2009
Basile Rébéné/ACAP

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