Le Chef de l’Etat a demandé à ses compatriotes de « garder espoir et de croire au destin de notre pays ». Pour lui, les cinquante prochaines années doivent donner à tous les Centrafricains, la volonté de rompre définitivement au passé et de serrer les coudes pour jeter les bases d’un véritable développement du pays.
« Ce pays que nous avons en partage ne peut être construit que par la participation de toutes les bonnes volontés, de toutes les forces vives de la nation. Je crois au génie centrafricain et à sa capacité à transcender les contradictions parfois légitimes pour se retrouver et travailler ensemble pour le seul bonheur du peuple centrafricain », a indiqué François Bozizé.
Pour le Président de la République, la célébration du 54ème anniversaire de la proclamation de la République centrafricaine offre l’occasion d’un dialogue constructif, « enclin de fraternité et de cordialité » qui devront conduire les acteurs de la vie politique, à apprécier la mesure du chemin parcouru et mieux appréhender les enjeux et les défis auxquels le pays doit faire face.
« En jetant un regard rétrospectif, nous sommes appelés à tirer les leçons du passé et les erreurs qui ont jalonné notre parcours et retardé la marche de notre pays vers la paix, le progrès et la prospérité. Les erreurs ou les lacunes constatées doivent être corrigées, les acquis doivent être consolidés, capitalisés et jalousement préservés », a-t-il souligné.
Le Président de la République a affirmé être convaincu que seuls le dialogue et la concertation doivent guider les acteurs politiques, et créer un climat favorable à l’apaisement et au développement. « Je me réjouis du consensus dégagé autour de l’épineux problème de la révision du code électoral ayant abouti à la création d’une autorité nationale des élections qui sera désormais chargée de gérer les futures élections en République centrafricaine », a-t-il relevé.
Par ailleurs « beaucoup de nos compatriotes continuent de s’interroger sur le sens de mon appel à la concertation politique depuis le 15 mai 2012. Je tiens à réaffirmer à mes compatriotes, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition, ma ferme volonté de maintenir le dialogue sur les grands sujets engageant la vie de la nation. Car, c’est ensemble, au-delà de nos clivages que nous construirons un pays prospère où il fait bon vivre », a réitéré François Bozizé.
Il a témoigné être conscient de l’impatience des Centrafricains de leur soif de voir leurs conditions de vie s’améliorer. Mais il demande encore la confiance de la population. « La vie d’un pays n’est pas un fleuve tranquille. Malgré les soubresauts que notre pays a connus, nous devons avoir plus confiance en l’avenir », a estimé le Président François Bozizé. Il a déclaré avoir instruit le gouvernement à consolider la paix, la gouvernance et l’Etat de droit, relancer l’économie, développer le capital humain et les services sociaux essentiels.
Abordant la question de la sécurité, le Chef de l’Etat a rappelé que la République centrafricaine est confrontée à des multiples rebellions dont les actions ont affecté le tissu économique du pays, rendu plus difficile la vie des populations des régions du nord-ouest et de l’est du pays.
« C’est pour moi l’occasion, une fois de plus de tendre une main fraternelle aux compatriotes égarés qui continuent encore de perturber la quiétude de nos frères et sœurs dans certaines régions de notre pays, afin qu’ils puissent revenir sur le droit chemin », a-t-il lancé.
Il s’est par ailleurs réjoui de la mise en œuvre en cours du programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion des ex-combattants (DDR), des actions des Forces armées centrafricaines (FACA) qui ont permis d’une part de neutraliser le potentiel militaire du rebelle tchadien, Baba-Laddé, et d’autre part de l’obliger à abdiquer et de rentrer dans son pays, suivi de ses hommes. « Cependant, il existe encore quelques poches résiduelles qui continuent de perturber la quiétude de nos vaillantes populations », a-t-il reconnu.
Il a de même souligné la participation de l’armée centrafricaine à la lutte contre la rébellion de l’Armée de résistance du seigneur de Joseph Kony dans le sud-est, avec le soutien de l’armée ougandaise et d’une unité spéciale de l’armée américaine, en coordination avec l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies. Il a ainsi témoigné sa reconnaissance à la communauté internationale pour l’appui à la consolidation de la paix en Centrafrique, notamment les Nations Unies, l’Union africaine, l’Union européenne, la France, la Chine, le FMI et la Banque mondiale.
Au plan économique, le Président Bozizé a souligné des « performances économiques appréciables » réalisées en 2011, avec un taux de croissance du PIB réel stabilisé à 3,13%. Cette performance a eu comme avantage le satisfécit des partenaires techniques et financiers, justifié par la conclusion du programme de facilité élargie de crédit avec le Fonds monétaire international le 25 juin 2012.
Les questions liées à la santé et à l’éducation, ont été également évoquées par le Chef de l’Etat, à savoir l’insuffisance de l’effectif du personnel, l’accès difficile aux soins de santé pour nombreux de Centrafricains.
La fête du 1er décembre 2012 qui marque le 54ème anniversaire de la proclamation de la République centrafricaine est célébrée à Bouar (ouest), chef-lieu de la préfecture de la Nana-Mambéré, à 450 km de Bangui.
« Ce pays que nous avons en partage ne peut être construit que par la participation de toutes les bonnes volontés, de toutes les forces vives de la nation. Je crois au génie centrafricain et à sa capacité à transcender les contradictions parfois légitimes pour se retrouver et travailler ensemble pour le seul bonheur du peuple centrafricain », a indiqué François Bozizé.
Pour le Président de la République, la célébration du 54ème anniversaire de la proclamation de la République centrafricaine offre l’occasion d’un dialogue constructif, « enclin de fraternité et de cordialité » qui devront conduire les acteurs de la vie politique, à apprécier la mesure du chemin parcouru et mieux appréhender les enjeux et les défis auxquels le pays doit faire face.
« En jetant un regard rétrospectif, nous sommes appelés à tirer les leçons du passé et les erreurs qui ont jalonné notre parcours et retardé la marche de notre pays vers la paix, le progrès et la prospérité. Les erreurs ou les lacunes constatées doivent être corrigées, les acquis doivent être consolidés, capitalisés et jalousement préservés », a-t-il souligné.
Le Président de la République a affirmé être convaincu que seuls le dialogue et la concertation doivent guider les acteurs politiques, et créer un climat favorable à l’apaisement et au développement. « Je me réjouis du consensus dégagé autour de l’épineux problème de la révision du code électoral ayant abouti à la création d’une autorité nationale des élections qui sera désormais chargée de gérer les futures élections en République centrafricaine », a-t-il relevé.
Par ailleurs « beaucoup de nos compatriotes continuent de s’interroger sur le sens de mon appel à la concertation politique depuis le 15 mai 2012. Je tiens à réaffirmer à mes compatriotes, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition, ma ferme volonté de maintenir le dialogue sur les grands sujets engageant la vie de la nation. Car, c’est ensemble, au-delà de nos clivages que nous construirons un pays prospère où il fait bon vivre », a réitéré François Bozizé.
Il a témoigné être conscient de l’impatience des Centrafricains de leur soif de voir leurs conditions de vie s’améliorer. Mais il demande encore la confiance de la population. « La vie d’un pays n’est pas un fleuve tranquille. Malgré les soubresauts que notre pays a connus, nous devons avoir plus confiance en l’avenir », a estimé le Président François Bozizé. Il a déclaré avoir instruit le gouvernement à consolider la paix, la gouvernance et l’Etat de droit, relancer l’économie, développer le capital humain et les services sociaux essentiels.
Abordant la question de la sécurité, le Chef de l’Etat a rappelé que la République centrafricaine est confrontée à des multiples rebellions dont les actions ont affecté le tissu économique du pays, rendu plus difficile la vie des populations des régions du nord-ouest et de l’est du pays.
« C’est pour moi l’occasion, une fois de plus de tendre une main fraternelle aux compatriotes égarés qui continuent encore de perturber la quiétude de nos frères et sœurs dans certaines régions de notre pays, afin qu’ils puissent revenir sur le droit chemin », a-t-il lancé.
Il s’est par ailleurs réjoui de la mise en œuvre en cours du programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion des ex-combattants (DDR), des actions des Forces armées centrafricaines (FACA) qui ont permis d’une part de neutraliser le potentiel militaire du rebelle tchadien, Baba-Laddé, et d’autre part de l’obliger à abdiquer et de rentrer dans son pays, suivi de ses hommes. « Cependant, il existe encore quelques poches résiduelles qui continuent de perturber la quiétude de nos vaillantes populations », a-t-il reconnu.
Il a de même souligné la participation de l’armée centrafricaine à la lutte contre la rébellion de l’Armée de résistance du seigneur de Joseph Kony dans le sud-est, avec le soutien de l’armée ougandaise et d’une unité spéciale de l’armée américaine, en coordination avec l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies. Il a ainsi témoigné sa reconnaissance à la communauté internationale pour l’appui à la consolidation de la paix en Centrafrique, notamment les Nations Unies, l’Union africaine, l’Union européenne, la France, la Chine, le FMI et la Banque mondiale.
Au plan économique, le Président Bozizé a souligné des « performances économiques appréciables » réalisées en 2011, avec un taux de croissance du PIB réel stabilisé à 3,13%. Cette performance a eu comme avantage le satisfécit des partenaires techniques et financiers, justifié par la conclusion du programme de facilité élargie de crédit avec le Fonds monétaire international le 25 juin 2012.
Les questions liées à la santé et à l’éducation, ont été également évoquées par le Chef de l’Etat, à savoir l’insuffisance de l’effectif du personnel, l’accès difficile aux soins de santé pour nombreux de Centrafricains.
La fête du 1er décembre 2012 qui marque le 54ème anniversaire de la proclamation de la République centrafricaine est célébrée à Bouar (ouest), chef-lieu de la préfecture de la Nana-Mambéré, à 450 km de Bangui.