Au cours de cette conférence de presse, le Président du MESAN a rappelé les causes qui ont été à l’origine des dérives politiques et économiques depuis plus de trente années et s’est brièvement penché sur les solutions de sortie de crise.
Concernant les causes, M. Jean-Baptiste Koba a indexé l’aveuglement des leaders politiques, lesquels ont été incapables de saisir et de comprendre le monde actuel, en perpétuel mutation, à qui il a manqué la rigueur morale et la capacité d’observer, d’orienter, de décider et d’agir conformément à leur temps.
Le Président du MESAN a estimé que l’Etat est responsable de la chaîne des violences pour avoir « marginalisé et abandonné des régions et des populations entières du pays ».
Les dérives, telles que dénoncées par M. Koba, ont eu pour conséquences, « le caractère fantomatique du pays, le déficit budgétaire national chronique, le chômage des jeunes qui a atteint des sommets, l’éducation publique qui a cessé d’être une priorité nationale ».
Sur le plan économique, peu d’entreprises étrangères investissent en Centrafrique tandis que les rares qui s’y trouvent envisagent de quitter définitivement le pays.
Du fait qu’un changement politique est intervenu en République Centrafricaine depuis le 24 mars 2013 suite à la prise du pouvoir par la coalition Séléka, M. Jean-Baptiste Koba a qualifié ce qui se passe dans le pays depuis cette date « d’une barbarie qui a plongé le pays dans une crise sécuritaire, politique et humanitaire sans précédent ».
Pour étayer son exposé, le Président du MESAN a fait allusion « à la destruction méthodique du maigre tissu économique, à la plus grave violation de l’intégrité du pays, désormais en proie aux viols, vols à mains armées, pillages à grande échelle, destructions de villages, enlèvement, séquestration et braquage » auxquels le peuple est « impuissant ».
M. Koba a pensé que la rébellion permanente et professionnalisée est la résultante de la démission de l’Etat, la marginalisation politique, l’absence des perspectives économiques, la famine et la misère.
Même s’il en est le cas, M. Koba s’est élevé contre la spirale de violence dans laquelle la République Centrafricaine est plongée depuis le 24 mars 2013. C’est pourquoi, au nom de son parti, il a condamné « avec la plus ferme volonté, les dérives criminelles et terroristes ». Car selon lui, « la barbarie n’est pas la solution ni pour garantir les revendications de la Séléka, ni pour la sécurité de la population et de la nation, ni pour l’évolution de la Centrafrique ».
Le Président Koba est conscient que la transition politique en République Centrafricaine est incertaine et fragile, au regard des défis à relever tels que la sécurisation du pays, la réforme du secteur de la sécurité et de la défense, la mise en œuvre du programme DDR (Démobilisation, Désarmement, Reconversion), la restauration des services publics, le rétablissement de l’ordre constitutionnel, la mise en œuvre des réformes économiques, sociales et judiciaires.
Toutefois, pour lui, « cette transition politique doit être l’occasion pour établir les conditions nécessaires à la revitalisation de la République Centrafricaine et d’assurer l’ambition nationale pour les prochaines décennies.
Pour y parvenir en toute sérénité, M. Koba a préconisé qu’il « faut sortir d’un système politique bloqué, enlisé et incapable de se renouveler, en vue d’appréhender et de résoudre les grands défis », qui ont échappé à ceux qui étaient aux commandes de l’Etat. C’est dans cet esprit que dans un message imagé, le Président du MESAN a envisagé que soit vigoureusement secoué le cocotier du système politique centrafricain aux fins de déboucher sur une alternative sérieuse et porteuse d’espoir au sortir de la Transition.
Concernant les causes, M. Jean-Baptiste Koba a indexé l’aveuglement des leaders politiques, lesquels ont été incapables de saisir et de comprendre le monde actuel, en perpétuel mutation, à qui il a manqué la rigueur morale et la capacité d’observer, d’orienter, de décider et d’agir conformément à leur temps.
Le Président du MESAN a estimé que l’Etat est responsable de la chaîne des violences pour avoir « marginalisé et abandonné des régions et des populations entières du pays ».
Les dérives, telles que dénoncées par M. Koba, ont eu pour conséquences, « le caractère fantomatique du pays, le déficit budgétaire national chronique, le chômage des jeunes qui a atteint des sommets, l’éducation publique qui a cessé d’être une priorité nationale ».
Sur le plan économique, peu d’entreprises étrangères investissent en Centrafrique tandis que les rares qui s’y trouvent envisagent de quitter définitivement le pays.
Du fait qu’un changement politique est intervenu en République Centrafricaine depuis le 24 mars 2013 suite à la prise du pouvoir par la coalition Séléka, M. Jean-Baptiste Koba a qualifié ce qui se passe dans le pays depuis cette date « d’une barbarie qui a plongé le pays dans une crise sécuritaire, politique et humanitaire sans précédent ».
Pour étayer son exposé, le Président du MESAN a fait allusion « à la destruction méthodique du maigre tissu économique, à la plus grave violation de l’intégrité du pays, désormais en proie aux viols, vols à mains armées, pillages à grande échelle, destructions de villages, enlèvement, séquestration et braquage » auxquels le peuple est « impuissant ».
M. Koba a pensé que la rébellion permanente et professionnalisée est la résultante de la démission de l’Etat, la marginalisation politique, l’absence des perspectives économiques, la famine et la misère.
Même s’il en est le cas, M. Koba s’est élevé contre la spirale de violence dans laquelle la République Centrafricaine est plongée depuis le 24 mars 2013. C’est pourquoi, au nom de son parti, il a condamné « avec la plus ferme volonté, les dérives criminelles et terroristes ». Car selon lui, « la barbarie n’est pas la solution ni pour garantir les revendications de la Séléka, ni pour la sécurité de la population et de la nation, ni pour l’évolution de la Centrafrique ».
Le Président Koba est conscient que la transition politique en République Centrafricaine est incertaine et fragile, au regard des défis à relever tels que la sécurisation du pays, la réforme du secteur de la sécurité et de la défense, la mise en œuvre du programme DDR (Démobilisation, Désarmement, Reconversion), la restauration des services publics, le rétablissement de l’ordre constitutionnel, la mise en œuvre des réformes économiques, sociales et judiciaires.
Toutefois, pour lui, « cette transition politique doit être l’occasion pour établir les conditions nécessaires à la revitalisation de la République Centrafricaine et d’assurer l’ambition nationale pour les prochaines décennies.
Pour y parvenir en toute sérénité, M. Koba a préconisé qu’il « faut sortir d’un système politique bloqué, enlisé et incapable de se renouveler, en vue d’appréhender et de résoudre les grands défis », qui ont échappé à ceux qui étaient aux commandes de l’Etat. C’est dans cet esprit que dans un message imagé, le Président du MESAN a envisagé que soit vigoureusement secoué le cocotier du système politique centrafricain aux fins de déboucher sur une alternative sérieuse et porteuse d’espoir au sortir de la Transition.