RDCongo-élections :
"La nuit a été très calme. Il n'y a pas eu de coup de feu entendu", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (RDC), Jean-Tobie Okala.
Faisant référence à l'accord conclu mardi soir entre les camps de MM. Kabila et Bemba pour mettre fin aux affrontements qui ont fait au moins 16 morts dans la capitale, M. Okala a ajouté "ça tient".
"Depuis 36 heures, la ville est calme", a confirmé un porte-parole de la force européenne en RDC (Eufor), le lieutenant-colonel Peter Fuss.
"On peut sentir le soulagement de la population. Ils peuvent aller en ville acheter de la nourriture et de l'eau", a-t-il ajouté.
Les commerces du centre ville de Kinshasa étaient restés fermés lundi et mardi.
Depuis mardi soir, la situation est calme dans la capitale, où des Casques bleus, des militaires de l'Eufor et des policiers congolais continuaient à patrouiller jeudi, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les troubles ont éclaté dimanche soir quelques heures avant l'annonce des résultats du premier tour de l'élection présidentielle du 30 juillet, où MM. Kabila et Bemba sont arrivés en tête avec respectivement 44,8 et 20% des suffrages exprimés. Les deux hommes s'opposeront au second tour, fixé le 29 octobre.
Par ailleurs, "une réunion de suivi" sur l'accord conclu mardi soir s'est tenue mercredi soir à Kinshasa, en présence notamment du ministre congolais de la Défense, Adolphe Onusumba, de représentants des camps Kabila et Bemba, de l'Eufor et de la Mission de l'Onu en RDC (Monuc), a-t-on appris de sources concordantes.
"Cette réunion visait à s'assurer que l'accord est respecté (...), que l'accalmie observée puisse se consolider", a expliqué M. Okala.
Selon cet accord, les deux camps se sont engagés à cantonner leurs militaires respectifs.
Le 30 juillet, les Congolais étaient appelés à élire leur président et leurs députés, lors des premiers scrutins libres et démocratiques en plus de quarante ans dans l'ex-Zaïre. Ces élections doivent mettre fin à une fragile transition politique, entamée en 2003 après près de cinq années de guerre (1998-2003).
bed-gt/sb/rmb
"La nuit a été très calme. Il n'y a pas eu de coup de feu entendu", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (RDC), Jean-Tobie Okala.
Faisant référence à l'accord conclu mardi soir entre les camps de MM. Kabila et Bemba pour mettre fin aux affrontements qui ont fait au moins 16 morts dans la capitale, M. Okala a ajouté "ça tient".
"Depuis 36 heures, la ville est calme", a confirmé un porte-parole de la force européenne en RDC (Eufor), le lieutenant-colonel Peter Fuss.
"On peut sentir le soulagement de la population. Ils peuvent aller en ville acheter de la nourriture et de l'eau", a-t-il ajouté.
Les commerces du centre ville de Kinshasa étaient restés fermés lundi et mardi.
Depuis mardi soir, la situation est calme dans la capitale, où des Casques bleus, des militaires de l'Eufor et des policiers congolais continuaient à patrouiller jeudi, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les troubles ont éclaté dimanche soir quelques heures avant l'annonce des résultats du premier tour de l'élection présidentielle du 30 juillet, où MM. Kabila et Bemba sont arrivés en tête avec respectivement 44,8 et 20% des suffrages exprimés. Les deux hommes s'opposeront au second tour, fixé le 29 octobre.
Par ailleurs, "une réunion de suivi" sur l'accord conclu mardi soir s'est tenue mercredi soir à Kinshasa, en présence notamment du ministre congolais de la Défense, Adolphe Onusumba, de représentants des camps Kabila et Bemba, de l'Eufor et de la Mission de l'Onu en RDC (Monuc), a-t-on appris de sources concordantes.
"Cette réunion visait à s'assurer que l'accord est respecté (...), que l'accalmie observée puisse se consolider", a expliqué M. Okala.
Selon cet accord, les deux camps se sont engagés à cantonner leurs militaires respectifs.
Le 30 juillet, les Congolais étaient appelés à élire leur président et leurs députés, lors des premiers scrutins libres et démocratiques en plus de quarante ans dans l'ex-Zaïre. Ces élections doivent mettre fin à une fragile transition politique, entamée en 2003 après près de cinq années de guerre (1998-2003).
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