POLITIQUE
« Cette revue a pour but de visualiser l’impact du programme sur les enfants et les femmes à travers l’analyse de certains indicateurs qui nous apprennent sur l’accès des enfants et femmes aux services sociaux de base, qui permettra d’apprécier la pertinence des stratégies utilisées pour la mises en œuvre des activités et de tirer des leçons pour la suite du programme de la coopération », a déclaré Mme Chapuisat, qui a défini ce programme comme étant « une disposition contractuelle du programme de coopération entre l’UNICEF et la République centrafricaine ».
Elle a par ailleurs illustré la situation des enfants et des femmes de la République centrafricaine en 2009 par des données indiquant que 79% de la population globale vit avec moins d’un dollar par jour en milieu urbain et 62% en milieu rural. Le taux de scolarisation a gagné 15 fois, passant de 40% en 2003 à 55% en 2008, la parité des filles et garçons est estimée à 52 filles pour 100 garçons en 2006. Le taux de la mortalité infanto juvénile a connu un bond en trois ans, allant de 220 pour mille en 2003 à 156 pour mille en 2002, tandis que le taux de mortalité maternelle demeure élevé à hauteur de 980 pour 100 mille en 2009. 31 % des femmes n’ont pas accès à l’eau potable tout comme aux soins prénatales et la prévalence du VIH/Sida est stabilisée à 6,3%, ce qui dépasse la cible à l’horizon 2015, le taux d’utilisation des préservatifs est de 59% chez les garçons et 40% chez les filles.
Sur le plan de coopération, l’UNICEF a tenu un élargissement du programme avec la création de deux bureaux dans les zones de Bossangoa au nord et Kaga Bandoro au nord-est ainsi que la création de deux nouvelles bases à Paoua ( nord) et à Ndélé, à l’est de Bangui.
Parlant de la politique, elle a précisé que des avancées ont été enregistrées dans la recherche de la paix et de la stabilité sociale par la tenue récente du Dialogue politique inclusif et autres assises à caractère politique, et que cela va dans le rapprochement avec les bénéficiaires des interventions appuyées par UNICEF. Les résultats obtenus par le programme de 2007-2011 ont eu lieu grâce aux partenariats fructueux avec le gouvernement, les ONG et associations.
Pour sa part, le Ministre Adouma a affirmé que le gouvernement a établi un programme qui est mis en œuvre avec la participation des partenaires au développement dans la stratégie DSRP qui est basée sur quatre domaines prioritaires pour la période 2008-2010, notamment de restaurer la sécurité, de consolider la paix et de prévenir les conflits, de promouvoir la bonne gouvernance et l’état de droit, de rebâtir, de promouvoir l’économie et le développement du capital humain.
Tous ces programme se feront à travers certains axes prioritaires tels que le programme « survie et le développement de l’enfant », le programme « eau et assainissement », le Vih/Sida, l’éducation de base, la parité des sexes, la protection des enfants et le programme plaidoyer pour la politique et partenariat pour le droit des enfants.
Pour conclure, il a souhaité que les échanges menés au cours de cette journée puissent apporter des solutions aux contraintes observées, car le gouvernement tient à relever le niveau d’appropriation du programme qui se doit de passer conjointement par le suivi de la mise en œuvre de l’activité.
Il convient de rappeler que cette revue à mi-parcours a été faite en présence des responsables du système des Nations Unies, des Préfets venus des 16 préfectures de la République centrafricaine et certains responsables des Ong et Associations.
Elle a par ailleurs illustré la situation des enfants et des femmes de la République centrafricaine en 2009 par des données indiquant que 79% de la population globale vit avec moins d’un dollar par jour en milieu urbain et 62% en milieu rural. Le taux de scolarisation a gagné 15 fois, passant de 40% en 2003 à 55% en 2008, la parité des filles et garçons est estimée à 52 filles pour 100 garçons en 2006. Le taux de la mortalité infanto juvénile a connu un bond en trois ans, allant de 220 pour mille en 2003 à 156 pour mille en 2002, tandis que le taux de mortalité maternelle demeure élevé à hauteur de 980 pour 100 mille en 2009. 31 % des femmes n’ont pas accès à l’eau potable tout comme aux soins prénatales et la prévalence du VIH/Sida est stabilisée à 6,3%, ce qui dépasse la cible à l’horizon 2015, le taux d’utilisation des préservatifs est de 59% chez les garçons et 40% chez les filles.
Sur le plan de coopération, l’UNICEF a tenu un élargissement du programme avec la création de deux bureaux dans les zones de Bossangoa au nord et Kaga Bandoro au nord-est ainsi que la création de deux nouvelles bases à Paoua ( nord) et à Ndélé, à l’est de Bangui.
Parlant de la politique, elle a précisé que des avancées ont été enregistrées dans la recherche de la paix et de la stabilité sociale par la tenue récente du Dialogue politique inclusif et autres assises à caractère politique, et que cela va dans le rapprochement avec les bénéficiaires des interventions appuyées par UNICEF. Les résultats obtenus par le programme de 2007-2011 ont eu lieu grâce aux partenariats fructueux avec le gouvernement, les ONG et associations.
Pour sa part, le Ministre Adouma a affirmé que le gouvernement a établi un programme qui est mis en œuvre avec la participation des partenaires au développement dans la stratégie DSRP qui est basée sur quatre domaines prioritaires pour la période 2008-2010, notamment de restaurer la sécurité, de consolider la paix et de prévenir les conflits, de promouvoir la bonne gouvernance et l’état de droit, de rebâtir, de promouvoir l’économie et le développement du capital humain.
Tous ces programme se feront à travers certains axes prioritaires tels que le programme « survie et le développement de l’enfant », le programme « eau et assainissement », le Vih/Sida, l’éducation de base, la parité des sexes, la protection des enfants et le programme plaidoyer pour la politique et partenariat pour le droit des enfants.
Pour conclure, il a souhaité que les échanges menés au cours de cette journée puissent apporter des solutions aux contraintes observées, car le gouvernement tient à relever le niveau d’appropriation du programme qui se doit de passer conjointement par le suivi de la mise en œuvre de l’activité.
Il convient de rappeler que cette revue à mi-parcours a été faite en présence des responsables du système des Nations Unies, des Préfets venus des 16 préfectures de la République centrafricaine et certains responsables des Ong et Associations.
