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AGENCE CENTRAFRICAINE DE PRESSE
 
     

Nicolas Nzoyoum et Gaston Mackouzangba sont contre la partition du Centrafrique

Bangui 21 mai (ACAP) - Le chargé d’Affaires de l’Ambassade du Cameroun en Centrafrique, M. Nicolas Nzoyoum, et le Ministre centrafricain chargé du Secrétariat général du gouvernement, M. Gaston Mackouzangba, assurant l’intérim de son collègue des Affaires étrangères, sont d’avis que la partition de la République Centrafricaine, une et indivisible, est totalement inacceptable, lors de la célébration du 42ème anniversaire de l’Etat unitaire du Cameroun, en présence de Mme Marie-Noëlle Koyara, Ministre d’Etat, Premier ministre par intérim et représentante du chef de l’Etat et de Mme Léa Koyassoum Doumta, Vice-présidente du Conseil National de Transition, mardi 20 mai 2014, à Bangui.



Vue des autorités centrafricaines et camerounaises
Vue des autorités centrafricaines et camerounaises
L’objectif de cette commémoration est de permettre aux Camerounais notamment de se souvenir de la réunification de leur pays à la suite d’un référendum en 1984 et aux Centrafricains en particulier, gagnés par les démons de la partition de leur pays, de s’inspirer de l’exemple d’union du Cameroun.

Pour rappel, le Cameroun actuel est le fruit d’une union entre une partie du territoire naguère administrée par l’administration coloniale française et une autre administrée par l’administration coloniale britannique.

A ce jour, le Cameroun à l’allure d’un vaste chantier, sous l’impulsion de son Président, M. Paul Biya. C’est ce qui a fait croire au Ministre Gaston Mackouzangba « que la prospérité du Cameroun pourrait entraîner celle de la République Centrafricaine par l’effet induit des rapports commerciaux et économiques fructueux une fois la paix retrouvée ».

Les grands chantiers du Cameroun concernent la modernisation des ports maritimes et du transport routier et ferroviaire. Le premier train à grande vitesse reliant Yaoundé à Douala est opérationnel il y a de cela plus de dix jours déjà. Toujours entre Yaoundé et Douala, les travaux de construction d’une autoroute sont en cours. Tous ces grands projets infrastructurels, associés aux travaux des grands barrages, prédisposent le Cameroun « à se préparer en vue de son émergence dont la date butoir est 2035 », d’après le chargé d’Affaires à l’Ambassade du Cameroun en Centrafrique.

Mais attention, a prévenu M. Nicolas Nzoyoum : « le Cameroun demeure conscient que son développement harmonieux est tributaire de celui de ses voisins, dont la République Centrafricaine » avec qui les relations sont sous-tendues par plusieurs accords, conventions et recommandations. La grande commission mixte constitue de cadre juridique mis en place en vue du suivi des liens de coopération.

Pendant que le Cameroun s’atèle à l’accélération de son développement, la République Centrafricaine, elle, s’enlise dans une crise interminable. Par esprit de solidarité, le Cameroun ne cesse de s’investir aussi bien au plan bilatéral que multilatéral au sein de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEEAC), de l’Union Africaine (UA) et de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) en vue de la recherche d’une solution au conflit persistant qui déchire son voisin de l’est.

L’investissement camerounais en direction de la République Centrafricaine se traduit par sa contribution à la constitution, de 2008 à ce jour, de la Force Multinationale d’Afrique Centrale (FOMAC) et de la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique (MISCA), ou des ressortissants camerounais ont perdu la vie ; l’accueil par le gouvernement camerounais sur son territoire de plus de 140.000 réfugiés centrafricains, sans compter plus d’une dizaine de milliers de nationaux camerounais apatriés qui ont tout abandonné pour sauver leur vie et le 31 mars dernier l’octroi d’une aide budgétaire d’un montant de 5 milliards de francs CFA octroyé par le gouvernement camerounais en faveur du gouvernement centrafricain.

Pour cette disponibilité, le Ministre Gaston Mackouzangba a exprimé la gratitude des autorités centrafricaines aux autorités camerounaises pour leurs efforts visant à rechercher des solutions appropriées et durables à la crise centrafricaine.

Il est à noter que le port de Douala est la principale voie d’accès de la République Centrafricaine à la mer.


Mercredi 21 Mai 2014
Alain-Patrick MAMADOU / ACAP

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