POLITIQUE
Centrafrique/justice :
Le bâtonnier des avocats, Me Venance Gomongo, a précisé lundi à la radio nationale que l’ordre des avocats centrafricains a adressé un mémorandum au chef de l’Etat pour exiger la libération de ces « libérés-détenus ».
Le débrayage des avocats intervient en l’absence du chef de l’Etat François Bozizé, qui vient de prendre part au sommet des pays non alignés à Cuba et qui devrait également participer à l’Assemblée générale des Nations Unies avant de regagner Bangui.
Poursuivies pour complot et association de malfaiteurs,16 personnes, parmi lesquelles Moïse Mamadou Raïkina et Raymond Béhorou, respectivement ancien député de Bossangoa et ancien préfet de la Haute Kotto, avaient récemment comparu devant la Cour criminelle, qui en a acquittées 15, dont 10 au bénéfice du doute.
Arrêtés courant février 2006 à Bria (598 km au nord-est de Bangui), Mamadou Raïkina et ses co-accusés étaient soupçonnés de chercher à rallier la localité de Fort Baranga, au Sud-Soudan, où se constituait une rébellion dirigée par Abdoulaye Miskine, ancien homme de main du président déchu Ange Félix Patassé, actuellement en exil au Togo.
Le bâtonnier des avocats, Me Venance Gomongo, a précisé lundi à la radio nationale que l’ordre des avocats centrafricains a adressé un mémorandum au chef de l’Etat pour exiger la libération de ces « libérés-détenus ».
Le débrayage des avocats intervient en l’absence du chef de l’Etat François Bozizé, qui vient de prendre part au sommet des pays non alignés à Cuba et qui devrait également participer à l’Assemblée générale des Nations Unies avant de regagner Bangui.
Poursuivies pour complot et association de malfaiteurs,16 personnes, parmi lesquelles Moïse Mamadou Raïkina et Raymond Béhorou, respectivement ancien député de Bossangoa et ancien préfet de la Haute Kotto, avaient récemment comparu devant la Cour criminelle, qui en a acquittées 15, dont 10 au bénéfice du doute.
Arrêtés courant février 2006 à Bria (598 km au nord-est de Bangui), Mamadou Raïkina et ses co-accusés étaient soupçonnés de chercher à rallier la localité de Fort Baranga, au Sud-Soudan, où se constituait une rébellion dirigée par Abdoulaye Miskine, ancien homme de main du président déchu Ange Félix Patassé, actuellement en exil au Togo.
