Connectez-vous S'inscrire
AGENCE CENTRAFRIQUE DE PRESSE "AGENCE DE L'UNITE NATIONALE"- République Centrafricaine, Bangui
Inscription à la newsletter
acapnews@gmail.com
Plus d'informations sur cette page : http://https://www.acap.cf/
AGENCE CENTRAFRICAINE DE PRESSE
 
     

Le Comité international de Ia Croix-Rouge déplore la situation humanitaire en Centrafrique

Bangui, 30 août (ACAP)- La situation humanitaire en République centrafricaine demeure précaire et dramatique, a déploré la cheffe de la délégation du Comité International de la Croix-Rouge (CICR), Valérie Petit pierre, au cours d’une conférence de presse qu’elle a animée jeudi 29 août, à l’occasion de la 70ème année d’existence de la convention de Genève.



Mme Valérie Petitpierre, Cheffe de la délégation du Comité International de la Croix Rouge (CICR) à gauche et M. Daddy R. Oumarou, Coordonnateur com à droite
Mme Valérie Petitpierre, Cheffe de la délégation du Comité International de la Croix Rouge (CICR) à gauche et M. Daddy R. Oumarou, Coordonnateur com à droite

Selon Mme Valérie Petit pierre, le droit humanitaire n’est pas respecté en République centrafricaine où 42 000 personnes sont encore dans le camp de PK3 à Bria et 60% de la population reste dépendante de l’aide humanitaire.

 

Les affrontements entre les groupes armés dans l’arrière-pays, ont diminué, contrairement aux actes de grand banditisme et de criminalité qui restent au-dessus de la mêlée avec des conséquences tels que le déplacement massif de la population vers d’autres contrées du pays.

 

Malgré les multiples défis à relever, le Comité international de la Croix-rouge a apporté de l’assistance à la population victime des violences à travers des activités socio-médicales, psychosociales ainsi que la distribution de semences, la vaccination du bétail contre certaines maladies et la visite aux détenus dans les prisons, a indiqué Mme Valérie Petit pierre,

 

La cheffe de la Délégation du CICR a recommandé : « la cessation de la violation du droit humanitaire et l’impunité et le respect de la sacralité humaine en tout temps et aussi au moment de la guerre ».

 

Signés le 12 août 1949 à Genève, les conventions de Genève constituent le socle du droit international humanitaire. Elles sont complétées par les protocoles additionnels et protègent les personnes qui ne participent pas ou plus aux combats et limitent les méthodes et moyens de guerre.

 

Les conventions de Genève sont l’expression d’un équilibre pragmatique entre les nécessités militaires et les exigences d’humanité. Ce droit de la guerre établit l’obligation fondamentale de traiter toute personne qui ne combat pas ou ne combat plus avec plus d' humanité.

 

La République centrafricaine les a signées le 1er août 1996 et inscrites dans le droit national. 

Malheureusement, le droit international humanitaire continue  d'être bafoué lors de conflits et de violences qui se déroulent dans le monde entier.


Vendredi 30 Août 2019
Ad/Acap

POLITIQUE | ECONOMIE | SOCIAL | CULTURE | SPORTS | ENVIRONNEMENT | EDUCATION | DEVELOPPEMENT | SOCIETE | RELIGION | INTERNATIONAL | AFRIQUE | HUMEUR | GRANDE INTERVIEW | HUMANITAIRE | DROITS DE L'HOMME | MEDIAS | SECURITE | JUSTICE | SANTE | Videos



Les nouvelles officielles sur la République Centrafricaine

Partagez-nous sur
Facebook
Newsletter
Viadeo
Mobile
Flickr