POLITIQUE
« Ils ne m’ont pas demandé de l’argent. Leur but c’est quoi, je sais pas », a-t-elle témoigné à l'Acap précisant qu’ils étaient au nombre de six personnes dans le véhicule.
« J’ai été arrêtée pour mon appartenance politique. En 2005, je m’étais présentée aux législatives sous l’égide de la convergence KNK. J’ai été arrêtée tout simplement parce que je suis du KNK et quand je suis arrivée à Kaga Bandoro, j’ai rencontré les présidents des cellules de cette formation politique avec lesquels j’ai discuté. Cela leur a été rapporté ».
Selon elle, la mauvaise coïncidence de son déplacement privé avec un événement militaire dans la région a joué un rôle important dans son arrestation.
Joséphine Bertrand a expliqué que pour les rebelles, le fait pour elle d’appartenir à la majorité présidentielle et de traverser une zone de rébellion constitue une sorte de provocation.
« Ce jour là, je ne sais pas si c’était vendredi, en tout cas quand ils m’ont arrêté, il y avait un combat entre les Forces armées centrafricaines (Faca) et les éléments de l’Aprd. Et ça je n’étais pas au courant. C’est quand ils m’ont arrêté qu’ils m’ont dit ça », a-t-elle indiqué.
« Mais dimanche dans la journée, le commandant envoie quelqu’un pour me libérer. Avant la libération, il lit le motif de mon arrestation : ‘’appartenance au KNK, pénétration dans la zone de la rébellion pendant que les Faca affrontent l’Aprd à Bocaranga’’ », a-t-elle précisé.
Interrogée sur l’avenir du dialogue politique en perspective dans le contexte de son arrestation
Joséphine Jo a répondu qu’ « il faudrait que de ce dialogue, sorte quelque chose de bien. Pas seulement pour les gens, les personnalités qui se disent leaders, mais surtout qu’on pense à ces gens qui sont dans la brousse. Parce que moi je les ai vus, j’ai dormi deux nuits et trois jours avec eux, je les ai entendu parler », a-t-elle fait remarquer.
Il faut noter que Joséphine Bertrand allait remplir les formalités pour l’implantation d’un projet d’extraction du miel à Kaga Bandoro, une zone contrôlée par l’Aprd. Elle explique avoir été en contact avec le commandant de ce groupe M. Lakoué, qui lui a promis la sensibilisation de la population pour l’adhésion à ce projet, deux jours avant son arrestation.
Joséphine Jo de nationalité centro-franco-camerounaise est chanteuse et cinéaste. Elle a été candidate malheureuse aux dernières élections législatives de 2005 dans la localité de Kaga Bandoro.
« J’ai été arrêtée pour mon appartenance politique. En 2005, je m’étais présentée aux législatives sous l’égide de la convergence KNK. J’ai été arrêtée tout simplement parce que je suis du KNK et quand je suis arrivée à Kaga Bandoro, j’ai rencontré les présidents des cellules de cette formation politique avec lesquels j’ai discuté. Cela leur a été rapporté ».
Selon elle, la mauvaise coïncidence de son déplacement privé avec un événement militaire dans la région a joué un rôle important dans son arrestation.
Joséphine Bertrand a expliqué que pour les rebelles, le fait pour elle d’appartenir à la majorité présidentielle et de traverser une zone de rébellion constitue une sorte de provocation.
« Ce jour là, je ne sais pas si c’était vendredi, en tout cas quand ils m’ont arrêté, il y avait un combat entre les Forces armées centrafricaines (Faca) et les éléments de l’Aprd. Et ça je n’étais pas au courant. C’est quand ils m’ont arrêté qu’ils m’ont dit ça », a-t-elle indiqué.
« Mais dimanche dans la journée, le commandant envoie quelqu’un pour me libérer. Avant la libération, il lit le motif de mon arrestation : ‘’appartenance au KNK, pénétration dans la zone de la rébellion pendant que les Faca affrontent l’Aprd à Bocaranga’’ », a-t-elle précisé.
Interrogée sur l’avenir du dialogue politique en perspective dans le contexte de son arrestation
Joséphine Jo a répondu qu’ « il faudrait que de ce dialogue, sorte quelque chose de bien. Pas seulement pour les gens, les personnalités qui se disent leaders, mais surtout qu’on pense à ces gens qui sont dans la brousse. Parce que moi je les ai vus, j’ai dormi deux nuits et trois jours avec eux, je les ai entendu parler », a-t-elle fait remarquer.
Il faut noter que Joséphine Bertrand allait remplir les formalités pour l’implantation d’un projet d’extraction du miel à Kaga Bandoro, une zone contrôlée par l’Aprd. Elle explique avoir été en contact avec le commandant de ce groupe M. Lakoué, qui lui a promis la sensibilisation de la population pour l’adhésion à ce projet, deux jours avant son arrestation.
Joséphine Jo de nationalité centro-franco-camerounaise est chanteuse et cinéaste. Elle a été candidate malheureuse aux dernières élections législatives de 2005 dans la localité de Kaga Bandoro.
