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Inquiétude parmi les défenseurs des droits de l’Homme


Bangui,20 sept (ACAP) Les organisations des droits de l’Homme de Centrafrique ont dénoncé mardi 19 septembre 06 dans une déclaration le maintien de 15 personnes récemment acquittées par la cour criminelle et demandent leur libération « immédiate et sans condition ».



Dans cette déclaration conjointe, la Ligue centrafricaine des Droits de l’Homme (Lcdh), l’Action des chrétiens pour l’Abolition de la torture et de la peine de mort (Acat-RCA), l’Association des femmes juristes (Afjc), le Mouvement pour la Défense des Droits de l’Homme et d’action humanitaire (Mddh) et l’Observatoire des droits de l’Homme (Ocdh) dénoncent « l’enlèvement et la séquestration par le pouvoir politique » de ces personnes et « exhortent la communauté nationale et internationale à se mobiliser pour exiger le respect du droit et de la justice ».

Selon ces organisations, le maintien en détention de ces 15 personnes pourtant acquittés par la cour criminelle, dont Moïse Mamadou Raïkina, ancien député du Mouvement de libération du peuple centrafricain, et Raymond Béhorou, ancien préfet de la Haute Kotto, constitue une violation grave des droits de l’homme et traduirait « la propension de ce régime à gouverner par la terreur ».

Se référant à une disposition de la loi relative à la Cour de cassation, les signataires de la déclaration font observer que « les arrêts d’acquittement prononcés par la Cour criminelle ne peuvent faire l’objet d’un pourvoi que dans le seul intérêt de la loi et sans préjudicier à la partie acquittée ».

Cette déclaration des défenseurs des droits de l’Homme intervient un jour après un arrêt de travail entamé par les avocats du barreau de Bangui suivi de la remise d’un mémorandum au ministre de la justice réclamant la libération de ces personnes qu’ils considèrent comme arbitrairement détenues.

Mamadou Raïkina et ses codétenus étaient accusés d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, complot et association de malfaiteurs et avaient comparu du 4 au 12 septembre dernier devant la Cour criminelle qui les a acquittés, certains totalement, d’autres au bénéfice du doute.

Jeudi 21 Septembre 2006
Jérémie Soupou/ACAP

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