Dans un communiqué, le commandant en chef de la gendarmerie, le général Honoré Oléry, "s'indigne de ce que certains éléments du corps continuent de ternir son image en posant des actes blâmables et répréhensibles".
"A ce jour, 112 gendarmes, coupables des actes dénoncés, ont été sanctionnés (...), 9 dont un officier ont été présentés devant le Parquet puis écroués, 13 ont été exclus temporairement et 15 ont été révoqués", ajoute-t-il dans ce texte publié par le quotidien gouvernemental L'Union.
Un responsable du ministère de la Défense a précisé à l'AFP qu'il s'agissait du "bilan des douze derniers mois".
Des représentants du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) ont rencontré mercredi le ministre de la Défense Ali Bongo Ondimba. Ils ont dénoncé "le racket dont ils sont victimes et le fait qu'il y a trop de contrôles au kilomètre carré", a expliqué ce responsable.
Selon lui, "ces contrôles sont souvent accompagnés par des demandes indues d'argent". "Ce sont des faits avérés", a-t-il insisté, estimant qu'il fallait "sévir encore davantage".
Dans son communiqué, le général Oléry prévient que "tout agent de la force publique ou usager pris en flagrant délit de corruption sera sévèrement sanctionné".
Les chauffeurs de taxis dénoncent régulièrement les contrôles abusifs des forces de l'ordre. En mars 2005, ils avaient observé une grève de deux jours avant d'obtenir des garanties de la part des autorités.
ff/rmb
"A ce jour, 112 gendarmes, coupables des actes dénoncés, ont été sanctionnés (...), 9 dont un officier ont été présentés devant le Parquet puis écroués, 13 ont été exclus temporairement et 15 ont été révoqués", ajoute-t-il dans ce texte publié par le quotidien gouvernemental L'Union.
Un responsable du ministère de la Défense a précisé à l'AFP qu'il s'agissait du "bilan des douze derniers mois".
Des représentants du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) ont rencontré mercredi le ministre de la Défense Ali Bongo Ondimba. Ils ont dénoncé "le racket dont ils sont victimes et le fait qu'il y a trop de contrôles au kilomètre carré", a expliqué ce responsable.
Selon lui, "ces contrôles sont souvent accompagnés par des demandes indues d'argent". "Ce sont des faits avérés", a-t-il insisté, estimant qu'il fallait "sévir encore davantage".
Dans son communiqué, le général Oléry prévient que "tout agent de la force publique ou usager pris en flagrant délit de corruption sera sévèrement sanctionné".
Les chauffeurs de taxis dénoncent régulièrement les contrôles abusifs des forces de l'ordre. En mars 2005, ils avaient observé une grève de deux jours avant d'obtenir des garanties de la part des autorités.
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