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Faustin Bambou condamné à 6 mois de prison ferme

Bangui, 28 janv. (ACAP)-Le tribunal correctionnel de Bangui a condamné, lundi 28 janvier 2008, le directeur du journal Les Collines de l’Oubangui, Faustin Bambou, à six mois de prison ferme et ordonné la publication du jugement dans les colonnes de son organe de presse.



Faustin Bambou s'entretenant avec son Avocat Me Zoumaldé (ph. Vonou)
Faustin Bambou s'entretenant avec son Avocat Me Zoumaldé (ph. Vonou)
Poursuivi pour incitation à la révolte, injures et diffamation, Faustin Bambou devra également verser 1 franc symbolique de dommages et intérêts à MM. Sylvain Ndoutingaï et Côme Zoumara, ancien ministre des Mines et des Affaires étrangères et parties civiles dans l'affaire.

Peu après l'énoncé du verdict, l'un des avocats de Faustin Bambou, Me Mathias Mourouba, a fait savoir qu’ils allaient faire appel pour demander à la Cour d’Appel de faire respecter la loi sur la profession de journaliste.

« Je suis entrain de m’interroger en ce moment si l’article de M. Bambou ne fait pas partie de l’ensemble des stratagèmes visant à mettre l’Etat Centrafricain dos au mur dans le cadre de différend qui l’oppose à la société Areva » a déclaré pour sa part maître Emile Bizon, avocat de la partie civile, qui s'est réjoui de ce que "le caractère diffamatoire et injurieux de l'article de M. Bambou ait été reconnu".

« j’irai en prison mais ce n’est pas ça qui empêchera la vérité d’être perçue par le peuple centrafricain », a lancé Faustin Bambou à la presse, qu'il a appelé à « continuer la lutte », précisant que « lorsqu’il y a un ministre qui vole, il faut le dénoncer ».

Il est à noter qu’en date du 21 décembre 2007, le journal Les Collines de l’Oubangui a publié un article accusant MM. Sylvain Ndoutingaï et Côme Zoumara d’avoir reçu du groupe français Areva 7 milliards F CFA destinés à l’apurement des arriérés de salaires des fonctionnaires centrafricains.

Les avocats de la défense s'étaient retiré du procès, le 20 janvier dernier, lorsque le juge a rejeté leur demande visant à faire annuler la procédure fondée par le procureur de la République sur le code pénal au lieu de la loi sur la liberté de la communication en République Centrafricaine qui dépénalise le délit de presse.

Lundi 28 Janvier 2008
Sébastien Lamba/ACAP

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