POLITIQUE
Plusieurs manifestations sont prévues du 22 au 28 mars prochain, à savoir un débat radio télévisé, une marche de solidarité à travers la ville de Bangui, une production théâtrale, des conférences débats et un grand nettoyage du pavillon psychiatrique du centre national hospitalier universitaire de Bangui.
Organisées par l’ACA, ces manifestations visent entre et autres à informer largement la population et surtout les familles des patients en leur donnant l’espoir thérapeutique, à sensibiliser les partenaires pour la prise en charge et enfin à susciter l’implication de toutes les couches de la population et de la presse dans l’effort de dé stigmatisation de la schizophrénie.
Selon le docteur André Tabo, psychiatre au centre hospitalier universitaire de Bangui, «la schizophrénie est une maladie de troubles mentaux, caractérisée par le dysfonctionnement du cerveau, dont les causes sont méconnues sur le plan scientifique dans le monde». Autrement dit, c’est une dissociation des différentes fonctions psychiques accompagnée d’une perte de contact avec la réalité et d’un repli sur soi.
L’ACA est une ong créée par les parents des malades mentaux et les malades eux mêmes dans le but principal de travailler pour l’amélioration de la santé mentale en Centrafrique, la lutte contre la discrimination à l’égard des malades et leurs familles en vue de favoriser leur insertion dans la vie socioprofessionnelle.
Il convient de rappeler que depuis février 2007, l’association Cœur Amour a adhérée au réseau francophone des maladies schizophrènes, dans le but de contribuer à la promotion et au développement de la lutte contre la schizophrénie dans les pays francophones en général et particulièrement en Centrafrique, pour changer le regard de la société sur elle ainsi que l’avenir de ceux qui en souffrent.
Signalant que le réseau de la schizophrénie,a un coordonnateur international, le docteur psychiatre Yann Hode, président du conseil d’administration de l’association française dénommée Schizo-Espoir qui travaille en étroite collaboration avec le ministère centrafricain de la Santé publique.
