
Le but de cette cérémonie, qui a vu la présence du ministre centrafricain de la Défense, Marie-Noëlle Koyara, du général commandant l’EUTM-RCA, Herminio Maio, d’un haut responsable de la MINUSCA, ainsi que du chef d’état-major adjoint des forces armées centrafricaines, le général Victor Yacoub, est de rendre un hommage mérité à tous ceux qui ont légué la paix le plus souvent au sacrifice de leur vie.
L’ambassadeur de France a indiqué qu’il ne s’agit pas de se complaire dans une évocation de la guerre, mais de garder la conscience vive de ces valeurs qui ont permis aux hommes d’hier de garder le cap, notamment le courage, la solidarité, le sens du sacrifice et de l’engagement.
« Il y a 74 ans, le monde libre remportait la victoire sur l’intolérance, le racisme, l’idéologie destructrice qui voulaient le dominer. Aux pires heures de la guerre en France, des femmes et des hommes se sont levés, la résistance s’est organisée autour du général de Gaulle pour qu’il les conduise à la victoire. Cette victoire est celle des nations qui se sont battues », a-t-il témoigné.
Selon le diplomate français, de nombreux jeunes soldats centrafricains ont pris une part décisive, de 1940 à 1945, au côté de leurs frères d’arme français, à la libération de la France.
Il convient de rappeler qu'au début de 1945, le BM2, plus connu sous le nom de bataillon de l’Oubangui-Chari est engagé dans la campagne de France, avec, entre autres, le lieutenant Georges Koudoukou, mort en juin 1942 en défendant le drapeau français.