
D’après l’ambassadeur, la République Populaire de Chine a des preuves historiques et juridiques irréfutables que les iles et îlots incriminés sont chinois depuis l’antiquité et que le Japon s’en est emparé par la force.
Pour pourvoir régler le contentieux issu de l’illégalité de l’occupation de ces parties de terre, a ajouté l’Ambassadeur Sun Haichao, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, conformément à la Déclaration du Caire et celle de Postdam, « les territoires chinois occupés par le Japon dont les Diaoyu et les îlots affiliés ont été restitués à la Chine ».
L’Ambassadeur de Chine en République Centrafricaine s’est également appesanti sur la Déclaration du Ministre des Affaires étrangères de son pays, rendu publique le 10 septembre 2012. Le gouvernement chinois a dénoncé la position japonaise tendant à démontrer qu’elle a acheté l’Ile de Daoyu Dao et les îlots affiliés, ce qui, pour lui, constitue une grave atteinte au sentiment de 1,3 milliards de Chinois et un mépris outrageant des faits historiques et du droit international.
Pour Sun Haichao donc, l’ile Diaoyu Dao et les îlots qui l’environnent font partie du territoire sacré de la Chine depuis l’antiquité, car cet endroit est le lieu de prédilection de pêche des Chinois.
Le diplomate a rappelé quelques faits significatifs, comme par exemple, en 1972, pour parvenir à une normalisation des relations sino-japonaises, et un traité de paix et d’amitié en 1978, les autorités des deux pays ont convenu de mettre en veilleuse le contentieux au sujet des iles incriminées.
Joignant sa voix à celle du gouvernement de son pays, l’Ambassadeur de la Chine a exhorté les autorités japonaises à mettre un terme aux actes portant atteintes à la souveraineté territoriale de la Chine ; à respecter les consensus et à revenir sur la voie d’un règlement négocié des divergences, sans quoi, elles endosseront l’entière responsabilité de toutes les conséquences qui en découleront.