Connectez-vous S'inscrire
AGENCE CENTRAFRIQUE DE PRESSE "AGENCE DE L'UNITE NATIONALE"- République Centrafricaine, Bangui
Inscription à la newsletter
acapnews@gmail.com
Plus d'informations sur cette page : http://https://www.acap.cf/
AGENCE CENTRAFRICAINE DE PRESSE
 
     

Centrafrique : le secteur privé appelle à la fin des " tracasseries et des pressions administratives"

Bangui, 15 jan. (ACAP) – Le président du Groupement interprofessionnel centrafricain (GICA), une organisation patronale, M. Patrick Dejean, a dénoncé jeudi 15 janvier 2009 à Bangui, "les tracasseries et les pressions incessantes" que subissent les acteurs du secteur privé de la part de l’administration publique.



M. Dejean a fait cette dénonciation au cours d'une conférence de presse qu'il animait en présence du président de l’Union nationale du Patronat de Centrafrique (UNPC), M. Gilles Gilbert Grezenguet.

"Accusation de non paiement des droits et taxes douaniers en décembre 2007 au niveau du guichet unique de Douala, fermeture administrative via la CEMIFI d’un certain nombre d’établissements à Berberati, contrôles fiscaux et douaniers à répétition, refus du gouvernement d’abriter les différends avec les douanes", a-t-il évoqué citant les différentes catégories de tracasseries.

Selon M. Patrick Dejean, il y a également l'absence de concertation pour le maintien de l’activité du secteur forestier qui pénalise des entreprises en train de s’effondrer, avec les conséquences directes et indirectes.

Il a également cité "la suspension des activités des bureaux d’achat, dont certains sont pourtant disposés à régler les différends avec l’administration, ainsi que le non respect des textes OHADA qui se traduit par des suspensions ou fermetures administratives des entreprises, sans passer par la voie judiciaire".

Selon lui, à travers ces différentes perturbations, on assiste à "une dégradation des relations entre l’administration publique et le secteur privé marquée par un refus de dialoguer".

"Le cadre permanent de concertation Etat/secteur privé, créé en 2006 ne fonctionne plus, car il lui manque la volonté politique", a-t-il déploré.

"Nous lançons un appel urgent aux autorités pour que ces attitudes cessent, pour que les sociétés du secteur privé qui paient leurs impôts et alimentent en partie le budget de l’Etat, soient respectées", a-t-il déclaré après avoir relevé que le développement de la République Centrafricaine passe nécessairement par le secteur privé.

M. Patrick Dejean a en outre souhaité "le retour d’un dialogue franc, dynamique entre l’Etat et le secteur privé" pour que les deux parties œuvrent ensemble pour la réduction de la pauvreté.

Jeudi 15 Janvier 2009
Biongo/ACAP

POLITIQUE | ECONOMIE | SOCIAL | CULTURE | SPORTS | ENVIRONNEMENT | EDUCATION | DEVELOPPEMENT | SOCIETE | RELIGION | INTERNATIONAL | AFRIQUE | HUMEUR | GRANDE INTERVIEW | HUMANITAIRE | DROITS DE L'HOMME | MEDIAS | SECURITE | JUSTICE | SANTE | Videos



Les nouvelles officielles sur la République Centrafricaine

Partagez-nous sur
Facebook
Newsletter
Viadeo
Mobile
Flickr