POLITIQUE
Il s'agit de près de 1 700 personnes originaires de Moudou 1 et 2, Kengar et Bocayanga, situés sur l’axe Kabo-Moyenne Sido, dans la sous préfecture de Kabo (environ 375 km au nord Ouest de Bangui) indique un communiqué du CICR.
Le communiqué précise que les derniers affrontements entre l'armé et des groupes rebelles, à mi-avril, ont forcé quelque 330 familles de Bokayanga (à 15 km au nord de Kabo) et des villages voisins à se déplacer.
La plupart des villageois, surpris par les hostilités, ont fui en laissant tout derrière eux, n’emportant que les habits qu’ils avaient sur eux. De plus, leurs maisons ont été brûlées et leurs biens, y compris les denrées alimentaires, ont été détruits ou pillés. La population, craignant de nouveaux affrontements entre les deux parties, n’ose pas rentrer chez elle et préfère rester dans la brousse, où elle se sent plus en sécurité.
« Depuis novembre 2008, plusieurs villages, entre Kabo et Moyenne Sido, ont été le théâtre de divers accrochages entre les forces armées centrafricaines (Faca) et le Front Démocratique du Peuple Centrafricain (Fdpc), d’Abdoulaye Miskine. Par l'intermédiaire de sa sous délégation à Kaga Bandoro, le CICR suit de près l’évolution de la situation humanitaire, afin de protéger la vie et la dignité des personnes qui ne participent pas ou plus aux hostilités, et de leur porter assistance », poursuit le communiqué.
« Le CICR rappelle à toutes les parties l’obligation qui leur incombe, en vertu du droit international humanitaire, de respecter et de protéger la vie et la dignité de la population civile, des blessés et des personnes capturées dans le cadre du conflit. Les parties au conflit sont tenues de respecter et de protéger les biens de caractère civil ainsi que les biens indispensables à la survie de la population, tels que les denrées alimentaires. Les attaques contre ces biens, ainsi que leur pillage, sont strictement interdits », conclut le communiqué.
Le communiqué précise que les derniers affrontements entre l'armé et des groupes rebelles, à mi-avril, ont forcé quelque 330 familles de Bokayanga (à 15 km au nord de Kabo) et des villages voisins à se déplacer.
La plupart des villageois, surpris par les hostilités, ont fui en laissant tout derrière eux, n’emportant que les habits qu’ils avaient sur eux. De plus, leurs maisons ont été brûlées et leurs biens, y compris les denrées alimentaires, ont été détruits ou pillés. La population, craignant de nouveaux affrontements entre les deux parties, n’ose pas rentrer chez elle et préfère rester dans la brousse, où elle se sent plus en sécurité.
« Depuis novembre 2008, plusieurs villages, entre Kabo et Moyenne Sido, ont été le théâtre de divers accrochages entre les forces armées centrafricaines (Faca) et le Front Démocratique du Peuple Centrafricain (Fdpc), d’Abdoulaye Miskine. Par l'intermédiaire de sa sous délégation à Kaga Bandoro, le CICR suit de près l’évolution de la situation humanitaire, afin de protéger la vie et la dignité des personnes qui ne participent pas ou plus aux hostilités, et de leur porter assistance », poursuit le communiqué.
« Le CICR rappelle à toutes les parties l’obligation qui leur incombe, en vertu du droit international humanitaire, de respecter et de protéger la vie et la dignité de la population civile, des blessés et des personnes capturées dans le cadre du conflit. Les parties au conflit sont tenues de respecter et de protéger les biens de caractère civil ainsi que les biens indispensables à la survie de la population, tels que les denrées alimentaires. Les attaques contre ces biens, ainsi que leur pillage, sont strictement interdits », conclut le communiqué.
