D’après le lieutenant Alfred Sémapio, chef d’équipe de la brigade mobile spéciale du PK 12, « les cargaisons ont été sondées par les gardes-forestiers et cela a révélé que les deux camions transportaient des sacs de viande de brousse ».
Toujours selon M. Sépamio, « les transporteurs, comme à leur habitude, mettent au fond les colis suspects. Au dessus, ils entassent des vivres. Il peut s’agir de sacs de manioc, de maïs, etc. qui ne sont soumis à aucune restriction. Tout cela pour détourner l’attention des forestiers ».
Mme Sidonie Boukaré, commerçante, constate cependant « qu’il est vrai qu’il existe une catégorie d’opérateurs qui pratiquent le commerce illicite de la viande de brousse. Il serait souhaitable que le département des Eaux et Forêts discute avec ces opérateurs afin de s’accorder sur une conduite à tenir ».
Vendredi 9 avril 2010, les éléments de la brigade mobile avaient déjà intercepté les mêmes camions. Ils ont dû les libérer après que les propriétaires des cargaisons de viande de brousse ainsi que des commerçantes eurent brandi leurs patentes en cours de validité.
D’après la réglementation en vigueur en République Centrafricaine, il existe deux espèces d’animaux : il y a ceux qui sont entièrement protégés et ceux qui font partie des espèces dites banales. Ce sont les bêtes de la seconde catégorie qui peuvent faire l’objet de chasse, mais en conformité à la réglementation.
La Brigade mobile de contrôle a été instituée pour réduire sinon arrêter sur toute l’étendue du territoire nationale toutes les activités illégales dans le domaine forestier et faunique.
A ce jour, de nombreuses saisies ont été opérées à Bangui et dans ses environs. Les produits saisis sont des stocks de planches et de chevrons de toutes les dimensions, des cargaisons de viande de brousse et de poisson fumé.
Les outils ne sont pas épargnés. C’est ainsi que les forestiers ont intercepté des tronçonneuses, une grumelette, des fusils de chasse et des cartouches.
Du fait des ressources très limitées, a expliqué le lieutenant Sépamio, « pour l’instant, contrainte, la Brigade Mobile de Contrôle n’intervient qu’à Bangui et dans ses environs. En outre, les éléments de cette brigade sont souvent confrontés à l’interventionnisme des autres porteurs de tenue, qui s’opposent aux opérations de saisie ». Parfois, a-t-il ajouté, « cet interventionnisme s’effectue à main armée ».
Toujours selon M. Sépamio, « les transporteurs, comme à leur habitude, mettent au fond les colis suspects. Au dessus, ils entassent des vivres. Il peut s’agir de sacs de manioc, de maïs, etc. qui ne sont soumis à aucune restriction. Tout cela pour détourner l’attention des forestiers ».
Mme Sidonie Boukaré, commerçante, constate cependant « qu’il est vrai qu’il existe une catégorie d’opérateurs qui pratiquent le commerce illicite de la viande de brousse. Il serait souhaitable que le département des Eaux et Forêts discute avec ces opérateurs afin de s’accorder sur une conduite à tenir ».
Vendredi 9 avril 2010, les éléments de la brigade mobile avaient déjà intercepté les mêmes camions. Ils ont dû les libérer après que les propriétaires des cargaisons de viande de brousse ainsi que des commerçantes eurent brandi leurs patentes en cours de validité.
D’après la réglementation en vigueur en République Centrafricaine, il existe deux espèces d’animaux : il y a ceux qui sont entièrement protégés et ceux qui font partie des espèces dites banales. Ce sont les bêtes de la seconde catégorie qui peuvent faire l’objet de chasse, mais en conformité à la réglementation.
La Brigade mobile de contrôle a été instituée pour réduire sinon arrêter sur toute l’étendue du territoire nationale toutes les activités illégales dans le domaine forestier et faunique.
A ce jour, de nombreuses saisies ont été opérées à Bangui et dans ses environs. Les produits saisis sont des stocks de planches et de chevrons de toutes les dimensions, des cargaisons de viande de brousse et de poisson fumé.
Les outils ne sont pas épargnés. C’est ainsi que les forestiers ont intercepté des tronçonneuses, une grumelette, des fusils de chasse et des cartouches.
Du fait des ressources très limitées, a expliqué le lieutenant Sépamio, « pour l’instant, contrainte, la Brigade Mobile de Contrôle n’intervient qu’à Bangui et dans ses environs. En outre, les éléments de cette brigade sont souvent confrontés à l’interventionnisme des autres porteurs de tenue, qui s’opposent aux opérations de saisie ». Parfois, a-t-il ajouté, « cet interventionnisme s’effectue à main armée ».