POLITIQUE
Professeur d’Université à Berne, en Suisse, et expert en droit international, M. Kälin effectue sa deuxième mission en Centrafrique après celle qu’il a réalisée du 24 février au 3 mars 2007, sur plusieurs sites de personnes déplacées en RCA.
Lors de la première mission, il avait visité plusieurs camps de personnes déplacées, à Batangafo, Bossangoa et Paoua, dans le Nord du pays, ce qui lui avait permis d’examiner concrètement les défis auxquels la République Centrafricaine est confrontée en matière de déplacement interne.
Sur les 108.000 déplacés internes, 80.000 sont dans les préfectures de l’Ouham, de l’ Ouham Pendé et de la Nana Gribizi, avait-il relevé.
« La RCA connaît une grande crise de protection, illustrée par le très grand nombre de personnes déplacées, la plupart d’entre elles vivant dans la forêt sans sécurité et dans la précarité absolue, n’ayant bien souvent plus de logement, ni d’accès à l’eau potable, aux soins de santé ou à l’éducation pour les enfants », avait-il souligné dans son rapport.
M. Walter Kälin arrive en Centrafrique après deux ans pour évaluer l’évolution de la situation des déplacés au moment où d’intenses actions de pacification du pays commencent avec le programme de Désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants.
Il faut noter que, pour le moment, la représentation des Nations Unies en Centrafrique consacre l’essentiel de son action sur l’aide à apporter aux autorités pour un retour définitif des déplacés dont quelques uns commencent déjà à retourner dans leurs localités d’origine.
Au cours de cette mission de suivi, le Représentant spécial Walter Kälin rencontrera les autorités nationales, les représentants du Système des Nations Unies et la société civile et discutera avec eux de la mise en œuvre des recommandations issues de sa première mission.
En outre, profitant du fait que la RCA ait été déclarée éligible au Fonds de Consolidation de la Paix depuis le 08 Janvier 2008, M. Kälin souhaite échanger avec les autorités nationales et discuter avec les représentants de la communauté internationale de l’appui qui pourrait être apporté au pays.
Il est à noter que ses conclusions préliminaires seront présentées en mars prochain devant le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies et son rapport final sera remis d’ici la fin du premier semestre de 2009.
Lors de la première mission, il avait visité plusieurs camps de personnes déplacées, à Batangafo, Bossangoa et Paoua, dans le Nord du pays, ce qui lui avait permis d’examiner concrètement les défis auxquels la République Centrafricaine est confrontée en matière de déplacement interne.
Sur les 108.000 déplacés internes, 80.000 sont dans les préfectures de l’Ouham, de l’ Ouham Pendé et de la Nana Gribizi, avait-il relevé.
« La RCA connaît une grande crise de protection, illustrée par le très grand nombre de personnes déplacées, la plupart d’entre elles vivant dans la forêt sans sécurité et dans la précarité absolue, n’ayant bien souvent plus de logement, ni d’accès à l’eau potable, aux soins de santé ou à l’éducation pour les enfants », avait-il souligné dans son rapport.
M. Walter Kälin arrive en Centrafrique après deux ans pour évaluer l’évolution de la situation des déplacés au moment où d’intenses actions de pacification du pays commencent avec le programme de Désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants.
Il faut noter que, pour le moment, la représentation des Nations Unies en Centrafrique consacre l’essentiel de son action sur l’aide à apporter aux autorités pour un retour définitif des déplacés dont quelques uns commencent déjà à retourner dans leurs localités d’origine.
Au cours de cette mission de suivi, le Représentant spécial Walter Kälin rencontrera les autorités nationales, les représentants du Système des Nations Unies et la société civile et discutera avec eux de la mise en œuvre des recommandations issues de sa première mission.
En outre, profitant du fait que la RCA ait été déclarée éligible au Fonds de Consolidation de la Paix depuis le 08 Janvier 2008, M. Kälin souhaite échanger avec les autorités nationales et discuter avec les représentants de la communauté internationale de l’appui qui pourrait être apporté au pays.
Il est à noter que ses conclusions préliminaires seront présentées en mars prochain devant le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies et son rapport final sera remis d’ici la fin du premier semestre de 2009.
