
photo de famille des préfets avec le minsitre Binoua
Cette rencontre qui a pour but de réfléchir sur les moyens d’impliquer les autorités administratives et communales dans la mise en œuvre du Programme d’amélioration de la santé de reproduction, a regroupé les autorités déconcentrées et les présidents de délégation spéciale. Réaffirmant que notre pays s’était donné pour objectif de réduire de ¾ le taux de mortalité maternelle entre 1990 et 2015, le ministre Josué Binoua, a déploré que de nos jours encore, des femmes continuent de mourir des suites de grossesse ou d’accouchement, de même que le nombre de maternités ou d’ambulances. Elles meurent aussi du fait de mauvais accueil par le personnel en place, du manque d’argent pour le transport jusqu’au centre de santé le plus proche pour l’achat de médicaments nécessaires, du fait de mauvais traitement des infections éventuelles, du fait de l’insécurité qui sévit sur les voies d’accès. Pour la Représentante du UNFPA-RCA, Thérèse Zéba, une telle rencontre va renforcer l’engagement et la contribution des autorités administratives et communales dans la résolution des questions de population en général et plus particulièrement dans les incitatives d’accélération de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale et de prévention du VIH chez les femmes et les jeunes qui constituent les cibles les plus touchées. Si des efforts ont été faits, Mme Zéba considère que « beaucoup reste à faire. D’après le rapport sur les OMD en Centrafrique qu’elle a cité, « 5 femmes meurent chaque jour en voulant donner la vie ».