POLITIQUE
Célébration de JMA à Bocaranga en novembre 2007. (Ph. Yaka Maïde)
Cette déclaration a été faite à l'occasion d'un entretien avec le reporter de l'ACAP en mission de sensibilisation sur les préparatifs de la journée mondiale de l'alimentation et de la femme rurale, célébrée cette année en différé à Obo, chef-lieu de la préfecture du Haut Mbomou, à l'est du pays.
Selon lui, même si les structures d'accueil de la ville ont été réhabilitées pour la fête, l'hôpital d'Obo manque cruellement de moyens humains et matériels pour répondre valablement aux besoins de nombreux concitoyens qui viendront des quatre coins de la République Centrafricaine.
« La population d’Obo est de 64553 habitants et celle de Mboki 36095 habitants pour un seul médecin, un infirmier diplômé d’Etat, un infirmier accoucheur et un assistant d’hygiène qui nous prête main forte », a déploré M. Félix Bouhoudou.
« Le reste est constitué du bloc du personnel d’appui dont dix émargent sur le budget de l’Etat et qui se trouvent tous depuis quelque temps à Bangui pour la bancarisation des agents de l‘Etat », a-t-il fait remarquer.
« Les malades hospitalisés dorment à-même le sol, sur des nattes, le dépôt préfectotral et le COGES n’ont pas de produits pharmaceutiques », a fait observer le chef de centre.
M. Félix Bouhoudou a également souligné la situation des déplacés des villages voisins qui constitue un nouveau défi pour l’hôpital préfectoral.
« Nous sommes envahis par les déplacés des villages Guigoua, Kourouko, Kougbou, Nguilinguili et Gbéré qui ont fui les exactions des Tongbo-Tongbo, rebelles de la LRA. L’installation de ces déplacés dans le centre ville constitue une charge réelle pour l’hôpital », a-t-il poursuivi.
« Je lance un appel fort au gouvernement et aux organisations internationales, notamment l’Unicef et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et certaines organisations non gouvernementale pour un appui conséquent et urgent à l’hôpital préfectoral d’Obo », a conclu M. Félix Bouhoudou.
Rappelons que la région sanitaire du Haut Mbomou compte quatorze postes de santé, trois centres de santé, deux centre de santé privés et deux centres de santé catégorie C.
Selon lui, même si les structures d'accueil de la ville ont été réhabilitées pour la fête, l'hôpital d'Obo manque cruellement de moyens humains et matériels pour répondre valablement aux besoins de nombreux concitoyens qui viendront des quatre coins de la République Centrafricaine.
« La population d’Obo est de 64553 habitants et celle de Mboki 36095 habitants pour un seul médecin, un infirmier diplômé d’Etat, un infirmier accoucheur et un assistant d’hygiène qui nous prête main forte », a déploré M. Félix Bouhoudou.
« Le reste est constitué du bloc du personnel d’appui dont dix émargent sur le budget de l’Etat et qui se trouvent tous depuis quelque temps à Bangui pour la bancarisation des agents de l‘Etat », a-t-il fait remarquer.
« Les malades hospitalisés dorment à-même le sol, sur des nattes, le dépôt préfectotral et le COGES n’ont pas de produits pharmaceutiques », a fait observer le chef de centre.
M. Félix Bouhoudou a également souligné la situation des déplacés des villages voisins qui constitue un nouveau défi pour l’hôpital préfectoral.
« Nous sommes envahis par les déplacés des villages Guigoua, Kourouko, Kougbou, Nguilinguili et Gbéré qui ont fui les exactions des Tongbo-Tongbo, rebelles de la LRA. L’installation de ces déplacés dans le centre ville constitue une charge réelle pour l’hôpital », a-t-il poursuivi.
« Je lance un appel fort au gouvernement et aux organisations internationales, notamment l’Unicef et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et certaines organisations non gouvernementale pour un appui conséquent et urgent à l’hôpital préfectoral d’Obo », a conclu M. Félix Bouhoudou.
Rappelons que la région sanitaire du Haut Mbomou compte quatorze postes de santé, trois centres de santé, deux centre de santé privés et deux centres de santé catégorie C.
