POLITIQUE
Pour réaliser cet objectif, François Bozizé, qui s’exprimait à l’ouverture d’une « journée porte ouverte sur le café centrafricain », a promis que l’Etat leur fournirait le même appui qu’à la filière coton.
Il a en conséquence instruit le gouvernement de mettre les moyens qu’il faut pour la reprise de l’encadrement et la redynamisation des groupements des producteurs ainsi que l’approvisionnement et la diffusion des intrants.
L’organisation de la journée porte ouverte de vendredi fait suite à la chute vertigineuse de la production du café, qui est l’un des 4 principaux produits d’exportation du pays, avec le coton, le bois et le diamant.
Pour le ministre d’Etat au Développement Rural, M. Jean Eudes Téya, le chute du café centrafricain en dépit de sa bonne qualité récompensée en 2004 par une médaille d’argent obtenue lors d’un salon de terroir organisé par l’académie de caféilogie de France, s’explique par l’absence de publicité, d’opérateur de pointe dans la transformation du café et par l’absence de protection contre le damping.
Le directeur général de l’Office de réglementation et de contrôle du conditionnement et de commercialisation des produits agricoles (Orccpa), M. Namkoïssé Kpawilina a quant à lui déploré « les effets conjoints de la libéralisation de l’économie, du désengagement de l’Etat, de l’instabilité politique, du retrait des partenaires au développement, de la chute des cours mondiaux et l’accroissement de la concurrence internationale » qui ont fragilisé la filière café depuis 1998.
Les conséquences ont été l’abandon de la plantation de la baisse de l’ensemble de la production jusqu’à 1500 tonnes exportées durant la campagne caféière 2005/2006, a-t-il relevé.
A titre de comparaison, la mise en valeur de 65 000 hectares par 70 000 planteurs avait permis, en 1998, de réaliser une production record de 22 000 tonnes de café marchand, procurant des revenus de plus de 5 milliards F CFA aux paysans.
Il convient de préciser que l’agriculture et l’élevage occupent 47% de la population active et représente 45% du produit intérieur brut.
Il a en conséquence instruit le gouvernement de mettre les moyens qu’il faut pour la reprise de l’encadrement et la redynamisation des groupements des producteurs ainsi que l’approvisionnement et la diffusion des intrants.
L’organisation de la journée porte ouverte de vendredi fait suite à la chute vertigineuse de la production du café, qui est l’un des 4 principaux produits d’exportation du pays, avec le coton, le bois et le diamant.
Pour le ministre d’Etat au Développement Rural, M. Jean Eudes Téya, le chute du café centrafricain en dépit de sa bonne qualité récompensée en 2004 par une médaille d’argent obtenue lors d’un salon de terroir organisé par l’académie de caféilogie de France, s’explique par l’absence de publicité, d’opérateur de pointe dans la transformation du café et par l’absence de protection contre le damping.
Le directeur général de l’Office de réglementation et de contrôle du conditionnement et de commercialisation des produits agricoles (Orccpa), M. Namkoïssé Kpawilina a quant à lui déploré « les effets conjoints de la libéralisation de l’économie, du désengagement de l’Etat, de l’instabilité politique, du retrait des partenaires au développement, de la chute des cours mondiaux et l’accroissement de la concurrence internationale » qui ont fragilisé la filière café depuis 1998.
Les conséquences ont été l’abandon de la plantation de la baisse de l’ensemble de la production jusqu’à 1500 tonnes exportées durant la campagne caféière 2005/2006, a-t-il relevé.
A titre de comparaison, la mise en valeur de 65 000 hectares par 70 000 planteurs avait permis, en 1998, de réaliser une production record de 22 000 tonnes de café marchand, procurant des revenus de plus de 5 milliards F CFA aux paysans.
Il convient de préciser que l’agriculture et l’élevage occupent 47% de la population active et représente 45% du produit intérieur brut.
