POLITIQUE
Il s’agit, pour le Secrétaire général des Nations-Unies, d’éviter à la République Centrafricaine les erreurs du passé, lesquelles erreurs ont été à la base d’un génocide au Rwanda il y a 20 ans.
Le règne de la rébellion Séléka a été émaillé par une crise larvée entre les chrétiens et les musulmans et qui a fini par éclater au grand jour. Cette crise se traduit par des « crimes atroces », « une épuration ethno-religieuse » et la fuite de la minorité musulmane avec la démission du chef rebelle Michel Djotodia Am Nondroko.
Finalement, a reconnu Ban-Ki-Moon, « musulmans et chrétiens sont exposés à un danger mortel du simple fait de leur appartenance à une communauté ou de leur croyance » dans un contexte où « la sécurité de l’Etat a cédé la place à un état d’anarchie et à une impunité totale ».
« Des personnes ont été lynchées et décapitées. La violence sexuelle a pris une ampleur. Des atrocités ont été commises sous les applaudissements des autres » a clamé le Secrétaire général des Nations-Unies.
Ban-Ki-Moon se félicite de l’initiative de l’Union Africaine qui a abouti à l’intervention de la MISCA, elle-même appuyée par les forces françaises de la Sangaris, initiative qui « a pu empêcher à ce jour le pire ».
En dépit de cet effort, le Secrétaire général des Nations-Unies, est conscient de ce que d’autres Centrafricains, « femmes, enfants et personnes âgées, dorment en plein air à l’aéroport, dans des conditions désastreuses ». « Les denrées sont rares, le paludisme pourrait se propager, la saison des pluies ne fera qu’empirer leur conditions d’existence », a fait remarquer Ban-Ki-Moon.
Pour mieux faire, Ban-Ki-Moon a salué la décision de l’Union européenne de déployer des forces dans les jours à venir. Il a exhorté la communauté internationale à faire davantage et à agir plus promptement en Centrafrique ». Ce même appel est lancé à l’endroit des dirigeants chrétiens et musulmans ainsi que les organisations de la société civile, en vue d’arrêter les abus.
Craignant le terrorisme, le Président du Conseil National de Transition, Ferdinand Alexandre Nguéndet a émis le vœu que les Forces Armées Centrafricaines (FACA) soient remis sur la sellette afin de « participer de façon républicaine aux opérations de rétablissement de la paix et l’ordre ».
Pour y parvenir, Ferdinand Alexandre Nguéndet a demandé « la levée de l’embargo sur l’importation des armes en direction de la République Centrafricaine pour permettre aux militaires de s’assumer ». Il a par ailleurs envisagé « le déploiement des casques bleus pour qu’ils renforcent les actions en cours ».
Avant de s’envoler pour Kigali, la capitale du Rwanda, en vue de célébrer le 20ème anniversaire du génocide, Ban-Ki-Moon s’est adressé devant la presse en axant son intervention sur trois points, à savoir : les Centrafricains ne sont pas seuls. La communauté internationale est avec eux. Il a exprimé ses condoléances aux familles endeuillées à la suite des douloureux évènements qui se déroulent dans le pays.
Le règne de la rébellion Séléka a été émaillé par une crise larvée entre les chrétiens et les musulmans et qui a fini par éclater au grand jour. Cette crise se traduit par des « crimes atroces », « une épuration ethno-religieuse » et la fuite de la minorité musulmane avec la démission du chef rebelle Michel Djotodia Am Nondroko.
Finalement, a reconnu Ban-Ki-Moon, « musulmans et chrétiens sont exposés à un danger mortel du simple fait de leur appartenance à une communauté ou de leur croyance » dans un contexte où « la sécurité de l’Etat a cédé la place à un état d’anarchie et à une impunité totale ».
« Des personnes ont été lynchées et décapitées. La violence sexuelle a pris une ampleur. Des atrocités ont été commises sous les applaudissements des autres » a clamé le Secrétaire général des Nations-Unies.
Ban-Ki-Moon se félicite de l’initiative de l’Union Africaine qui a abouti à l’intervention de la MISCA, elle-même appuyée par les forces françaises de la Sangaris, initiative qui « a pu empêcher à ce jour le pire ».
En dépit de cet effort, le Secrétaire général des Nations-Unies, est conscient de ce que d’autres Centrafricains, « femmes, enfants et personnes âgées, dorment en plein air à l’aéroport, dans des conditions désastreuses ». « Les denrées sont rares, le paludisme pourrait se propager, la saison des pluies ne fera qu’empirer leur conditions d’existence », a fait remarquer Ban-Ki-Moon.
Pour mieux faire, Ban-Ki-Moon a salué la décision de l’Union européenne de déployer des forces dans les jours à venir. Il a exhorté la communauté internationale à faire davantage et à agir plus promptement en Centrafrique ». Ce même appel est lancé à l’endroit des dirigeants chrétiens et musulmans ainsi que les organisations de la société civile, en vue d’arrêter les abus.
Craignant le terrorisme, le Président du Conseil National de Transition, Ferdinand Alexandre Nguéndet a émis le vœu que les Forces Armées Centrafricaines (FACA) soient remis sur la sellette afin de « participer de façon républicaine aux opérations de rétablissement de la paix et l’ordre ».
Pour y parvenir, Ferdinand Alexandre Nguéndet a demandé « la levée de l’embargo sur l’importation des armes en direction de la République Centrafricaine pour permettre aux militaires de s’assumer ». Il a par ailleurs envisagé « le déploiement des casques bleus pour qu’ils renforcent les actions en cours ».
Avant de s’envoler pour Kigali, la capitale du Rwanda, en vue de célébrer le 20ème anniversaire du génocide, Ban-Ki-Moon s’est adressé devant la presse en axant son intervention sur trois points, à savoir : les Centrafricains ne sont pas seuls. La communauté internationale est avec eux. Il a exprimé ses condoléances aux familles endeuillées à la suite des douloureux évènements qui se déroulent dans le pays.
