Tenue à Bangui d’un atelier sous régional sur l’observatoire des pratiques anormales

Bangui, 22 août. (ACAP) – Le Ministre en charge de l’Equipement et des Travaux Publics, Guismala Amza, a ouvert vendredi 19 août 2022 à Bangui, les travaux de l’atelier de présentation des activités et des résultats de l’observatoire régional des pratiques anormales sur les principaux corridors d’Afrique Centrale (OPA-AC), en présence du Directeur général de l’Institut Sous-régional des Statistiques et d’Economie Appliquée (ISSEA), Francial-Giscard-Baudin Libéngué-Dobélé-Kpoka.



Tenue à Bangui d’un atelier sous régional sur l’observatoire des pratiques anormales
Cet atelier vise à présenter aux principales parties prenantes, ainsi qu’à l’opinion publique, les activités du projet, et d’autre part d’examiner les derniers résultats de l’OPA, de faire le suivi des premières recommandations et de rédiger des nouvelles recommandations à l’attention des Etats de la sous-région.
 
Le Ministre Guismala Amza a relevé que «  l’état de santé des corridors d’Afrique centrale dont il est question ici nous concerne tous, comme une question tant institutionnelle que macroéconomique, l’enjeu de la mobilité des personnes et des biens dans le schéma d’intégration sous-région ale est de mise en performance  des économies, occupe une place centrale ».
 
Le membre du gouvernement a fait savoir que ces pratiques que l’on peut définir comme l’ensemble des entraves à la libre et pleine circulation des marchandises le long des linéaires routiers de l’espace de la communauté économique et monétaire en Afrique Centrale.
 
« Des entraves en tous genres , au rang desquelles figurent la surmultiplication des contrôles de la police, de la gendarmerie et de la douane, de longues attentes aux passages des frontières, les pertes de temps et les paiements illicites aux postes de contrôle, qui ont pour conséquence d’accroitre  les coûts des de transport et la perte de compétitivité des économies des pays dont la Centrafrique », a révélé le Guismala Amza.
 
Pour sa part, le Directeur général de l’ISSEA, Libéngué-Dobélé-Kpoka, a exhorté les autorités des Etats de la sous-région à prendre des décisions et des mesures adéquates pour éradiquer les pratiques  anormales sur les corridors  qui servent les pays de la Communauté Economique et monétaire de l’Afrique Centrale.
 
Il convient de noter que la mise en place d’un observatoire des pratiques anormales  sur les deux corridors pilotes : le corridor Douala-Bangui et celui de Douala-N’Djamena, à cela s’ajoute le corridor Yaoundé-Libreville, à cet effet, la République Centrafricaine et le Tchad ne possèdent pas de littoral et dépendent pour leurs échanges extérieurs du port de Douala au Cameroun.
 

 
 
 
 
 
 
 

Lundi 22 Août 2022
François Biongo / ACAP