Soupçon de trafic d'armes au port amont : le gouvernement et la MINUSCA se sont accordés

Bangui, 7 mars (ACAP)- Un communiqué conjoint du gouvernement centrafricain et de la MINUSCA (Mission Intégrée multidimensionnelle de Stabilisation des Nations Unies en République Centrafricaine) (MINUSCA), révèle que le dédouanement d'un conteneur au port Amont a suscité des incompréhensions et que le gouvernement centrafricain et la MINUSCA ont levé tout malentendu sur la question après des échanges et des explications claires de part et d’autre, lundi 6 mars 2017, à Bangui.



Attroupement de curieux devant l'un des conteneurs
Attroupement de curieux devant l'un des conteneurs
L'objectif de ce communiqué conjoint est de calmer l'opinion nationale et internationale qui commençait à interpréter autrement la découverte de deux conteneurs chargés d'armes de guerre de tout calibre.
 
Le communiqué signale que ces conteneurs de 20 pieds, arrivés à Bangui le samedi 18 février 2017, en provenance du port de Douala, au Cameroun, transportaient des armes et des munitions destinées au "déploiement d’une nouvelle unité de police mobile de la MINUSCA".
 
Les deux parties ont convenu de " travailler ensemble en vue de la stabilisation de la République Centrafricaine".
 
La nouvelle de la découverte de ces cargaisons avait été diversement interprétée en raison d'un embargo sur l'importation des armes qui pèse sur la République Centrafricaine depuis 2013.

Ces cargaisons d'armes proviendraient de Akwaba, une ville indonésienne proche de Jakarta, selon certaines sources.
 
 

Mardi 7 Mars 2017
Alain-Patrick MAMADOU / ACAP