Simplice Mathieu Sarandji demande la cessation des manifestations contre la MINUSCA

Bangui, 4 juin. (ACAP) – Le Président de l’Assemblée nationale, Simplice-Mathieu Sarandji a lancé vendredi 4 juin 2021 à Bangui, un appel aux organisateurs des marches et manifestations devant le siège de la Mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA), à ne pas s’engager dans des voies qui seraient contre productives pour la paix en Centrafrique, dans une déclaration rendue publique.



Simplice Mathieu Sarandji demande la cessation des manifestations contre la MINUSCA
Cette déclaration fait suite aux propos malveillants  qui ont été formulés contre la mission onusienne et des menaces de mort proférées à l’endroit   de ses différents responsables, dont Mankeur  Ndiaye, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies.
 
Par la même occasion et eu égard aux malheureux évènements survenus à la frontière  centrafricano-tchadienne, la représentation nationale appelle les deux parties au calme et à la retenue et entend, le moment venu, de se rapprocher du Conseil National  de Transition, afin de jouer à l’apaisement dans l’intérêt des deux peuples frères.
 
« La MINSCA s’est  pleinement investie dans la recherche de solutions à la crise centrafricaine, principalement  dans la défense des populations civiles et surtout dans la protection du processus électoral », a rappelé le Président de l’Assemblée nationale.
 
« C’est avec une consternation  que l’Assemblée nationale, le socle de la démocratie, a noté ces dérives verbales qui prennent de plus en plus  d’ampleur et qui risquent, si l’on n’y prend garde, de compromettre dangereusement  les bonnes relations entre la RCA et les Nations-Unies à travers la MINUSCA », a relevé Simplice Mathieu Sarandji.
 
L’honorable Sarandji a fait remarquer que la liberté d’expression est garantie dans la Constitution du 30 mars 2016, loi suprême  de l’Etat et unanimement  adoptée par le peuple centrafricain, les injonctions de menaces diverses particulièrement de mort, ni figure nulle part.
 
Il sied de rappeler que la MINUSCA est en République Centrafricaine depuis 2014, à la demande des autorités du pays avec l’accord du Conseil de Sécurité, face à l’aggravation de la situation sécuritaire désastreuse que les Centrafricains ont connue et connaissent encore aujourd’hui.
 

 

Vendredi 4 Juin 2021
Jonas BISSANGUIM / ACAP.