Réunion sur le dialogue politique entre la Centrafrique et l’Union Européenne

Bangui, 14 fév. (ACAP) - Le Président de la République, Faustin-Archange Touadera a présidé jeudi 14 février 2020 à Bangui, la réunion sur le dialogue politique entre la République Centrafricaine et l’Union Européenne relative à l'an un de l’accord politique pour la paix et de réconciliation en Centrafrique (APPR-RCA), en présence de l’Ambassadrice de l’Union Européenne, Samuela Isopi.



Président Touadéra avec la délégation de l'UE
Président Touadéra avec la délégation de l'UE
L’enjeu de ce dialogue politique relatif à l’an un du APPR-RCA est d’évaluer ensemble avec l’Union Européenne, les avancées et les défis dudit accord.
 
Le Président Faustin-Archange Touadéra a déclaré que « ce dialogue offre l’occasion de discussion ouverte et franche sur les thèmes retenus pour ce dialogue, à savoir la mise en œuvre de l’accord de paix, les élections prochaines, la réforme du secteur de sécurité, la gouvernance et l’équilibre macro-économique, le droit de l’homme, la justice transitionnelle, les femmes, les médias.
 
Le Chef de l’Etat centrafricain a ajouté que ce dialogue  est une opportunité pour échanger  sur les priorités de coopération et envisager  les voies et moyens  afin de tirer les meilleurs profits.
 
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Pour l’Ambassadrice Samuella Isopi, ce dialogue traite toutes les questions d’intérêt mutuel,  qui est prévu par l’article 8 de l’Accord de Cotonou  sur les relations entre l’Union Européenne et les pays d’Afrique Caraïbe Pacifique (ACP).
 
La diplomate européenne a salué le rôle positif  des garants et facilitateurs  ainsi que l’engagement  accru de la région pour le respect de cet accord de paix par la reprise  des Commission mixtes avec le Cameroun, le Congo et le Tchad qui ont permis d’enclencher une nouvelle dynamique régionale.
 
Elle a relevé que le gouvernement et son institution se sont félicités des avancées enregistrées dans le respect de certains engagements. « Cependant les deux parties ont déploré les violations  persistantes et des actes  de violences commis contre la population », a-t-elle poursuivi.
 
Il convient de noter que les deux parties  ont interpellé les signataires de l’accord du 6 février 2019 à respecter  les engagements pris  dans ledit accord.
 

Vendredi 14 Février 2020
Basile Rébéné/ACAP