Programme d’urgence du gouvernement : Tout est urgent pour le Premier ministre Nicolas Tiangaye

Bangui, 31 Oct. (ACAP) - Le Premier ministre Chef du Gouvernement de Transition, Maître Nicolas Tiangaye, est d’avis que tout est actuellement urgent, à l’ouverture de l’atelier national de validation du programme d’urgence du gouvernement d’Union nationale de Transition, mardi, 29 octobre 2013, à Bangui.



L’objectif de cet atelier national de validation est de soumettre à l’appréciation des délégués, aux fins de recueillir leurs contributions, le Programme d’Urgence élaboré par le gouvernement, qui n’est rien d’autres qu’un dispositif opérationnel pour la mise en œuvre de la feuille de route de la Transition, dans un contexte où les populations centrafricaines sont et demeurent durement affectées par la crise née du changement politique du 24 mars 2013 tant sur les plans sécuritaire, humanitaire, économique et social.
 
« Il y a urgence à mettre un terme aux violences, aux viols aux destructions et aux violations graves et répétées des droits de l’homme ; il y a urgence à mettre un terme à l’impunité et à restaurer la sécurité, la paix sociale ; il y a urgence à promouvoir la justice et les droits de l’homme, à organiser une assistance humanitaire à grande échelle ; enfin, il y a urgence à définir et à fixer, de manière claire, le cap qui nous conduira de manière apaisée et sécurisée à la restauration de l’ordre constitutionnel, au moyen d’élections libres, régulières et transparentes », s’est exclamé le Premier ministre Nicolas Tiangaye.
 
Le programme d’urgence du gouvernement de transition est l’aboutissement d’un long processus qui a débuté le 12 août dernier. La production du document a été caractérisée par une approche participative et multisectorielle ayant partis en compte avis des représentants des différents départements ministériels, ceux des partis politiques, des confessions religieuses, des organisations syndicales et patronales, de la société civile, du secteur privé, du secteur financier ainsi que ceux des partenaires au développement.
 
Après les différentes étapes jusque-là atteintes, le programme d’urgence du gouvernement de Transition attend deux étapes fondamentales pour sa mise en œuvre. Le draft du document sera soumis à l’examen du gouvernement puis à celui des Conseillers nationaux de transition.
 
Au nom des agences du système des Nations Unies, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, M. Babacar Gaye, a promis s’engager pour appuyer la phase finale de cet important programme, conformément à la Résolution 2121 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
 
Trois composantes paraissent prioritaires pour les Nations Unies. Il s’agit du secteur de la sécurité, du secteur de l’humanitaire, enfin, l’accompagnement des prochaines élections en République Centrafricaine.
 
Bien d’autres partenaires tels que le Fonds Monétaire International, l’Union Africaine, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), la Communauté Economique et Monétaire en Afrique Centrale (CEMAC), sont impliqués dans ce processus.

Jeudi 31 Octobre 2013
Alain-Patrick MAMADOU / ACAP
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